Le MJS a profité de l'occasion pour souligner «le rôle prépondérant» du CNMS déjà existant.Il était temps. Construire des infrastructures et des centres de médecine du sport notamment, une aubaine pour le sportif algérien en proie à des difficultés pour l'amélioration de ses performances. Malheureusement beaucoup tergiversent sur leurs prix qui, selon eux, font jazzer. Même le ministre de la jeunesse et des sports a réagi. Pour eux, certaines installations font état de sommes exagérées annoncées récemment, notamment pour la construction du nouveau stade de Tizi-Ouzou qui, en réalité, un complexe. Ce dont le Chef de cabinet de l'ETRHB associé à l'entreprise turque Mapa Insaat ve ticaret pour construire cet antre, ont réussi à justifier. Ce sont des hectares, des mètres carrés et des tonnes pour expliquer la cherté de la facture de ce qui serait, en vérité, «un complexe sportif doté d'un stade annexe en gazon, une piste d'athlétisme et un parking», même une piscine semi Olympique. Le plus important est de voir que cet argent allait dans la bonne direction, faisant profiter des athlètes en quête d'exploits. Pourquoi dans ce cas, les retards engendrés durant de longs mois n'ont point été autant médiatisés ' Le chef de cabinet de l'ERTHB a aussi justifié l'urbanistique et de la construction qui coûtent des sommes plutôt colossales. Il a indiqué que pour l'Allianz Arena «la capacité est de 70 000 places, s'étale sur 171.000 m2 (contre 600 000 m2 pour celui de Tizi Ouzou). Sa réalisation a englouti 107.000 m3 de béton et 20.000 tonnes d'acier pour un coût final de 340 millions d'euros». Ce dit, la somme annoncée semble être justifiable. En revanche, d'autres infrastructures comme le stade de Baraki, de Douéra, des piscines et salles Omnisports sur le plan national, seront également construites.
Des centres de médecine, et de contrôle anti-dopage
Par ailleurs, l'on apprend aussi que «quatre nouveaux centres nationaux de médecine du sport (CNMS) seront bientôt inaugurés à Alger, Oran, Constantine et Ouargla», a annoncé, dimanche à Alger, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, en précisant que cette initiative s'intègre dans le projet global de promouvoir le sport national. Prendre soin de la santé des athlètes est aussi important que de mettre à leurs dispositions des infrastructures sportives de qualité ou des moyens pédagogiques à la pointe de la technologie. Le MJS a profité de l'occasion pour souligner «le rôle prépondérant» du CNMS déjà existant au niveau de Dély-Ibrahim avec «plus de 20.000 interventions l'an dernier» qui étaient «toutes d'une aide significative», aussi bien aux athlètes, aux clubs qu'à l'élite nationale.
M. Hattab a évoqué également la lutte antidopage, assurant que «même sur ce volet», l'Etat algérien compte «s'engager à fond» pour promouvoir un sport «propre».
De son côté, le président du Comité olympique et sportif algérien, Mustapha Berraf, a assuré le ministre de son «total soutien» dans cette perspective, car considérant qu'il est «indispensable» de donner de l'importance à certains volets, comme la santé des athlètes et la lutte antidopage pour espérer développer durablement le sport national.
«C'est avec enthousiasme et spontanéité que nous adhérons à ce projet», a affirmé Berraf dans son allocution d'ouverture, suivie par l'intervention de plusieurs techniciens et spécialistes dans le domaine de la médecine du sport.
Les organisateurs se sont dits majoritairement «satisfaits du nombre important de médecins et de techniciens» qui ont répondu à l'appel, «preuve qu'ils prennent vraiment ce sujet au sérieux». Les différentes thématiques de ce sixième cours de médecine du sport ont concerné la préparation, la récupération, la protection physique et mentale de l'athlète, ainsi que la lutte antidopage. Il faut admettre que la question du dopage qui est resté longtemps posée pourrait enfin se voir extirpée de l'ancienne vision, laquelle a eu l'effet inverse. Cela dit, avec la construction de ces quatre centres de médecine du sport, les spécialistes ne se verront se déplacer plus en Tunisie pour emmener les échantillons d'athlètes pour le contrôle anti-dopage, ce qui du moins pourrait rendre facile l'accès au contrôle. Il faut dire également que c'est en étant conscient de cela que l'Etat algérien a décidé d'inaugurer prochainement quatre nouveaux CNMS, dans les wilayas d'Alger, Oran, Constantine et Ouargla.
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Posté Le : 08/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ahmed Chébaraka
Source : www.letempsdz.com