Complexe sportif ou pénitencier ' OPOW

La relation entre la direction de l'Opow (office du parc omnisports) et les riverains n'est plus au beau fixe, suite à la décision de l'Opow de priver les enfants et jeunes des cités environnantes de l'utilisation des terrains extérieurs du complexe.
Notons que ces structures qui n'ont bénéficié d'aucune opération de réhabilition, ont été de tout temps mises gracieusement à la disposition de la masse juvénile. Cette dernière s'explique mal une telle décision qui prend les allures d'un bras de fer d'autant plus que les citoyens de cette partie de la ville ont, à travers la correspondance du 31 décembre dernier, saisi le wali qui n'est autre que le président du conseil d'administration de l'infrastructure précitée. A travers la missive les réclamants disent : «Nous vous informons que depuis la création des stades de proximité, deux portes existaient sur le côté nord pour l'accès à l'enceinte. Dès son installation, le directeur en poste a procédé à la fermeture des deux accès pour priver les habitants de pratiquer les différentes disciplines sportives, notamment le football.
Cette décision est perçue par les jeunes habitués à utiliser ces aires de jeux depuis des lustres comme un mépris et une hogra.» Et les pétitionnaires d'ajouter : «Empêcher les jeunes d'utiliser ces stades pour pratiquer le sport est une entrave aux directives et orientations respectives du président de la République.» Les contestataires considèrent que cette construction en béton armé et fils barbelés qui a coûté des millions de dinars, transforme l'agréable environnement sportif en pénitencier. La réclamation des habitants de Ladjnane sera-t-elle prise en considération par le chef de l'exécutif interpellé pour mettre un terme à ces excès '