Algérie

Complexe SNVI de Rouiba


Les travailleurs reviennent à la charge et menacent Les 8.700 travailleurs du complexe SNVI de Rouiba menacent encore une fois en promettant de sortir dans la rue après le Ramadhan si leurs revendications socioprofessionnelles ne sont pas prises en charge. L’intervention de Sidi Saïd, le patron de l’UGTA, a permis de calmer les esprits lors du sit-in organisé. Il a promis aux travailleurs de négocier leurs revendications avec Abdelhamid Temmar, le ministre de l’Industrie. «Au cas où rien n’est décidé, après le Ramadhan nous allons passer à d’autres formes de revendications», a promis le président du syndicat d’entreprise, Med Amezian Belmouloud. Ce dernier rappelle les griefs retenus contre l’administration. «Nous dénonçons la mauvaise gestion de notre entreprise par la direction actuelle et le manque de compétence, ce qui se répercute négativement sur le rendement et le carnet de commandes. Nous exigeons également que l’Etat procède à une mise à niveau, la SNVI est la seule entreprise qui n’a pas bénéficié de remise à niveau». Des revendications contenues dans une plate-forme que le secrétaire général de l’UGTA tentera de faire aboutir auprès du département de Temmar. D’autre part, les revendications socioprofessionnelles reviennent également en surface. «La direction a signé un engagement avec nous il y a de cela 10 mois. Elle s’est engagée à améliorer notre situation financière notamment mais, jusqu’à maintenant, rien n’a été fait», a regretté notre interlocuteur. Les travailleurs de la SNVI ne sont pas à leur première action de protestation. En juin 2006, c’est toute la zone industrielle de Rouiba qui a cessé le travail. 8.000 travailleurs de la Société nationale de véhicules industriels ont observé, pendant deux heures, un débrayage à l’appel du syndicat d’entreprise. Les travailleurs voulaient dénoncer la situation au sein de l’entreprise, marquée notamment par la multiplication des vols. Le syndicat s’était également insurgé contre une mesure prise par les pouvoirs publics, à savoir le lancement du processus de filialisation de la SNVI. Pour les travailleurs, les pouvoirs publics voulaient le démembrement de l’entreprise dans le but de la privatiser.
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