Algérie

Complexe gazier de Tiguentourine



Complexe gazier de Tiguentourine
Le ministère de l'Energie nous a surpris hier par son refus d'accorder à l'un de nos reporters l'autorisation d'accéder au site gazier de Tiguentourine pour un reportage sur la reprise de ses activités, une année après l'attentat terroriste qui l'a ciblé.Le 8 janvier dernier, le ministère avait été saisi par courrier adressé le 8 janvier dernier lui demandant d'autoriser un de nos journalistes à avoir accès au site de Tiguentourine, à In Aménas, pour revenir sur la prise d'otages du 16 janvier 2013, et surtout sur le redémarrage de la production grâce à l'engagement du personnel algérien. Contre toute attente, et alors que nous nous attendions à une réponse positive en raison des discours officiels sur l'obligation faite aux pouvoirs publics de permettre aux journalistes d'accéder aux sources d'information, la réponse du ministère de l'Energie a été surprenante. «(?) Nous avons le regret de vous informer que votre demande ne peut être satisfaite», est-il écrit dans le courrier adressé à la rédaction, le 27 janvier, soit vingt jours plus tard, sans pour autant expliquer les raisons d'une telle décision.Visiblement, le ministère de l'Energie a choisi de faire dans la rétention de l'information, source de toutes les polémiques et manipulations. Comment peut-on critiquer sévèrement les contenus de la presse étrangère sur l'attentat terroriste, ses auteurs et sa neutralisation si toutes les portes de ce complexe gazier sont fermées aux journalistes sans aucune argumentation logique ' A-t-on peur de faire parler les témoins et les rescapés de cette horrible tragédie sur les conditions dans lesquelles elle a eu lieu ' A-t-on peur de mettre la lumière sur le sacrifice de ceux qui ont libéré des centaines d'otages, de révéler les vrais enjeux de cet attentat et de dévoiler ceux qui se cachent derrière les mercenaires qui l'ont exécuté ' Une question qui mérite réponse, M. le ministre de l'Energie?




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