Algérie

Compétitivité des économies arabes: L'Algérie améliore sa position


Le Fonds monétaire arabe (AMF) a confirmé que l'évolution des niveaux de compétitivité des économies arabes au cours de la période 2018-2021, a connu une amélioration dans six pays, dont l'Algérie, tandis que cinq autres pays arabes ont maintenu leur position concurrentielle par rapport à la période précédente 2017-2020.Selon un rapport récent du Fonds monétaire arabe sur la « compétitivité des économies arabes », les Emirats arabes unis ont maintenu leur première position dans l'indice général de compétitivité des économies arabes, suivis du Qatar, de l'Arabie saoudite, du Koweït et d'Oman, tandis que d'autres pays ont amélioré leur position dans le tableau, tels que l'Algérie, la Libye et la Jordanie.
L'indice général de compétitivité des économies arabes, publié par le Fonds monétaire arabe, comprend deux indicateurs principaux: l'indice macroéconomique et l'indice d'attractivité de l'environnement et des investissements. L'indice macroéconomique reflète la capacité des gouvernements à asseoir les bases de la stabilité économique qui soutiennent la productivité et la compétitivité, tandis que l'environnement d'investissement et l'indice d'attractivité reflètent les diverses politiques adoptées pour améliorer le climat des affaires afin d'attirer les investissements locaux et étrangers. Toujours selon le rapport de l'AMF, l'indice macroéconomique se décline en quatre piliers principaux qui comprennent 18 indicateurs quantitatifs liés au secteur réel, au secteur monétaire et bancaire, au secteur des finances publiques et au secteur extérieur, tandis que l'indice d'attractivité de l'environnement et des investissements comprend trois piliers qui comprennent 11 indicateurs quantitatifs liés à la liberté économique, aux infrastructures, aux institutions et à la bonne gouvernance. D'autre part, le rapport ajoute que l'indice d'intégration économique entre les pays arabes est passé de 59,7% en 2019 à 63,3% en 2020, puis à 8,65% l'année dernière, ce qui indique un degré « significatif » d'intégration économique entre eux. « Cet indicateur est l'un des outils utilisés pour mesurer le degré d'intégration du commerce extérieur entre les pays, et il consiste à mesurer dans quelle mesure la structure des exportations d'un pays correspond à la structure des importations d'un autre pays et, par conséquent, plus le degré de similitude entre le commerce extérieur est élevé, plus la probabilité d'échanges entre eux est grande », note encore le document de l'AMF. L'indice d'intégration « fait référence au chevauchement entre la structure des exportations et des approvisionnements d'un pays, avec les importations et la demande d'un autre pays, et détermine également les perspectives positives du commerce extérieur entre les pays dans le cadre d'accords commerciaux régionaux et les avantage comparatifs offerts ». En ce qui concerne les produits de base les plus importants exportés par les pays arabes, le rapport a montré que les produits à base de combustibles minéraux sont arrivés en tête pour l'année 2021 avec 580,601 millions de dollars, soit plus de 31% du commerce extérieur total des pays arabes, suivis des métaux précieux et des pierres précieuses avec 246,69 millions de dollars, puis des machines, équipements électriques et pièces avec une valeur de 320,48 millions de dollars, et du plastique et des produits finis avec 975,42 millions de dollars. En ce qui concerne les importations, le rapport a souligné que les importations arabes totales de produits alimentaires et de produits de base se sont élevées à 8,102 milliards de dollars en 2021, dont 14% ont été couverts par les marchés arabes pour une valeur de 6,14 milliards de dollars. En tête de liste de ces importations, viennent les animaux vivants et les produits d'origine animale avec un total de 76 millions de dollars, les produits végétaux d'une valeur de 5, 09 milliards de dollars, les graisses animales et végétales, les huiles et dérivés pour 337,1 milliards de dollars, les produits alimentaires et les boissons avec 748,8 milliards de dollars.
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