Communiqué du MDS

Dans un communiqué rendu public hier, le bureau national du MDS a commenté la candidature du président Bouteflika pour un 4e mandat en affirmant que "face à l'acharnement du pouvoir à tenir une nouvelle échéance biaisée, le MDS appelle les citoyennes et les citoyens à signifier qu'ils ne veulent ni du compromis entre le système corrompu et l'islamisme, ni d'un simulacre de changement qui viendrait couvrir un réaménagement de ce compromis. Le mieux serait que le scrutin diviseur du 17 avril ne se tienne pas et que soit engagée en urgence une transition consensuelle".Par ailleurs, le MDS a dénoncé l'interpellation de "notre camarade Abdelkader Affak, membre du bureau national du MDS, alors qu'il se trouvait à la Grande-Poste à Alger où se déroulait un rassemblement d'islamistes et de leurs sympathisants"."Cette interpellation a eu lieu en même temps que celle de l'ancien porte-parole d'un groupe terroriste intégriste présent sur le lieu du rassemblement. Alors que tout le monde sait que le MDS porte la revendication de la séparation du politique et du religieux, c'est une nouvelle tentative de créer des amalgames et de renvoyer dos à dos les tenants d'un Etat théocratique et les partisans de la sécularisation de l'Etat, considérés par le pouvoir comme deux extrémismes". Le MDS dénonce la banalisation des interpellations arbitraires dont ont été, aussi, victimes les jeunes qui manifestaient contre un 4e mandat pour Bouteflika devant l'université de Bouzaréah.R. N.NomAdresse email