Algérie

Communiqué de la Fédération algérienne d'athlétisme



La Fédération Algérienne d'Athlétisme est la cible ces derniers temps d'une campagne médiatique sans précédent, orchestrée par un groupe d'athlètes, animés par le seul objectif de faire diversion et tromper l'opinion publique quant à leurs contreperformances.La FAA tient à témoins les pouvoirs publics, et dénonce cette campagne commanditée par un ancien athlètequi avait pourtant bénéficié et bénéficie à ce jour des moyens que l'Etat met à sa disposition pour les besoins de sa préparation. Ces athlètes semblent oublier que c'est grâce au financement des pouvoirs publics qu'ils sont arrivés à leurs niveaux de performance. La FAA respectueuse des instructions et des orientations de la tutelle en matière de critères d'excellence pour une meilleure représentativité, souligne que la participation aux compétitions internationales officielles est soumise à des minima.
Malheureusement des athlètes qui ne pouvaient réaliser ces minima s'agitent et tentent de justifier leur niveau par des mensonges et des excuses qui ne tiennent pas la route.Tout en rappelant que la prise en charge des athlètes diffère d'une manière conséquente par rapport au niveau de performance et de représentativité sur le plan international.
De ce fait les critères de sélection se font sur la base du niveau technique des différentes compétitions à savoir sur le plan mondial, continental et autres et non pas sur la base des prestations au niveau national. Aussi force est de dire que les athlètes qui se plaignent sont ceux qui ont bénéficié de sommes très considérables depuis des années sous forme de stages à titre individuel. C'est d'ailleurs ces fameux stages individuels qui sont le sujet de toutes les convoitises. Lors de ces derniers les athlètes gèrent à leur manière les fonds de la préparation, à tel point qu'aujourd'hui certains athlètes réfutent même l'idée de prendre part à des stages de préparation dans le cadre des équipes nationales.
Preuve en est cette année 2018, la fédération a fait des efforts énormes pour programmer un stage de l'équipe nationale à l'étranger, mais malheureusement avorté, parce qu'il ne les intéressait pas. En Algérie c'est encore pire, et ce malgré les efforts consentis par l'Etat pour la construction des centres de regroupements sportifs. L'orientation pour l'utilisation de ces infrastructures par le MJS qui par la même occasion a limité les stages à l'étranger, sauf pour certains cas, a été à l'origine d'une réticence de la part de certains acteurs provocant un mouvement de mécontentement.
Si la fédération a réalisé les stages de préparation en Algérie ou à l'étranger et la participation de notre pays aux manifestations internationales officielles et autres c'est grâce aux financements spéciaux par les pouvoirs publics. Pour rappel en 2013, nous avons réalisé l'une de nos meilleures prestations aux Jeux Méditerranéens de Mersin avec une préparation exclusive en Algérie à savoir à Alger, Bejaïa, Tiaret, Tikjda, Tlemcen, Sétif?.
Aujourd'hui des athlètes perdus dans le classement IAAF, à savoir à la 919éme, 420éme, 304éme et 170éme place sont malheureusement menés par des athlètes en fin de carrière pour revendiquer une prise en charge au-delà de leur véritable niveau de performance et de représentativité. D'autre part, certains athlètes ne trouvant aucun argument technique valable pour se défendre, ils se sont adonnés à des propos infondés et subjectifs comme le régionalisme.


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