Algérie

Communiqué



Communiqué
Notre confrère Abboud Zerrougui, correspondant de la chaîne Echourouk News à Oum El Bouaghi et adhérent du Syndicat national des journalistes, a été victime, jeudi 9 juin 2016, d'une honteuse agression physique, perpétrée contre lui par des éléments de la Sûreté de la daà'ra de Aà'n Fekroun.Notre confrère ne faisait, pourtant, qu'accomplir son travail qui consistait, en l'occurrence, à assurer la couverture médiatique des malheureux événements qui secouaient la ville de Aà'n Fekroun, plus précisément les émeutes persistantes à la suite de la rétrogradation du club de football local en division inférieure.Le Syndicat national des journalistes condamne avec la plus grande énergie cette agression lâche et que rien ne saurait justifier, perpétrée à l'encontre d'un journaliste qui accomplissait son travail comme le lui dicte son devoir professionnel. C'est d'autant plus inadmissible que ce genre de dépassements de la part d'agents des services de sécurité tend à se répéter et à dangereusement se banaliser depuis quelque temps.Maintes fois, pourtant, le Syndicat a eu à signaler, à condamner et à porter à la connaissance des plus hautes autorités, particulièrement la Direction générale de la Sûreté nationale, ces agressions répétitives et quasiment systématiques à chaque fois qu'il est question de mouvements de foules ou de manifestations sportives qui ont fini par devenir le cauchemar des journalistes, des reporters photographes et des caméramans.Nous interpellons, encore une fois, ces mêmes autorités pour que cesse, une bonne fois pour toutes, ce genre d'atteinte à l'intégrité physique et morale des femmes et hommes des médias. La liberté de la presse est, pour ceux qui l'auraient oublié, un principe constitutionnel consacré, en plus d'être une réalité arrachée de haute lutte et au prix d'incommensurables sacrifices, consentis par des générations entières de femmes et d'hommes qui ont fait la presse algérienne. Une presse libre, fière de son parcours et, surtout, insoumise en toutes circonstances.P/le Syndicat national desjournalistes, le Secrétaire général,


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