Algérie

COMMUNICATION A LA PRESSE



COMMUNICATION A LA PRESSE

Le vieillot réflexe de la fermeture à la presse demeure parfaitement entretenu à travers la daïra de Bouguirat. Les uns par incapacité, les autres par ?'peur'' de dire des ?'bêtises'' qui risqueraient de susciter le courroux de la tutelle, alors que pour certains autres, c'est juste un ?'héritage culturel'' d'une administration réservée quant à la communication à la presse.Rarissime donc, reste le secteur qui échappe à la règle de l'idée héritée. Ceux qui se distinguent à Bouguirat, et certainement dans toutes les autres daïras, sont les services de la protection civile et le secteur de l'éducation. Un chef d'une unité opérationnelle de la protection civile n'est pas habilité à donner au journaliste ou correspondent local la moindre information concernant toute intervention opérée par les éléments de son unité. Evoquant une instruction dont on nous a jamais montré la trace écrite, on nous oriente vers l'unique responsable habilité en la matière : le chargé de la communication auprès de la direction de wilaya de la protection civile. De la plaisanterie ! Pour s'enquérir à propos d'une inondation, d'un incendie ou d'un accident, ayant survenu à Bouguirat, Sidi Ali ou Achaâcha, le journaliste doit se déplacer au chef-lieu de la wilaya ! Et à savoir s'il trouve la personne chargée de donner l'information qui, outre ces entraves, ne se donne pas au téléphone. Le même type d'embûche en matière d'accès à l'information est entretenu par pratiquement tous les chefs d'établissement scolaire. En l'absence d'un titulaire au poste, le proviseur par intérim du lycée de Bouguirat se dérobe derrière une instruction de Mme la directrice de l'éducation. Une instruction dont il est, cependant, incapable, d'exhiber la moindre copie officielle. Dans les écoles primaires, s'il s'agit de révéler la défaillance de l'APC, les portes ?'s'ouvrent'' grandement afin de dénoncer l'indisponibilité de l'eau par-ci, l'absence de sanitaires par-là, ou une cour non bitumée, ailleurs. Mais si l'information concerne la compétence de la tutelle, à l'instar de la double vacation étendue ou la ?'dissolution'' de l'inspection de Bouguirat-Sirat et son rattachement à celle de Sfisifa, les bouches redeviennent vite cousues.




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