Commune de Zaârouria

La commune de Zaârouria avec ses 12 000 habitants et ses 20 mechtas et agglomérations éparses est, à l'instar des autres localités de la wilaya de Souk Ahras, loin de résoudre tous les problèmes majeurs de la population.Pression sur l'emploi et le logement, réticences des investisseurs, un aménagement urbain qui même si concerné par des projets en cours de réalisation, laisse à désirer, des routes en mal de bitumage?Bref, tout ce canevas d'anomalies qui collent immanquablement à la majorité des 26 communes que compte la wilaya. Les nouvelles dispositions relatives à la recherche de ressources, hors subventions de l'Etat, sont sereinement accueillies par ladite APC qui reconnait, toutefois, que certains chapitres de la gestion courante des affaires de la cité seront terriblement affectés par les nouvelles mesures. Les charges liées à l'éclairage public dans plusieurs localités telles que Djehifa, Ain-Tamatmat et autres agglomérations traversées par la RN16, seront les premières à être prises en compte à l'avenir.Idem pour l'alimentation en eau potable, les structures sportives, sanitaires et les écoles primaires qui dépendaient entièrement de l'aide de l'Etat. Contacté par El Watan, Khelifa Hammadi, le P/APC de Zaârouria, tout en reconnaissant cet état de fait, s'est, aussi, montré confiant, par rapport aux nouvelles orientations économiques du pays. «Cette situation était prévisible depuis longtemps et nous avons fait en sorte qu'il n'ait pas de mauvaises surprises pour la population de cette commune.De fait, nous avons réussi à engranger des fonds de secours d'un montant de 200 millions de dinars et je peux d'ores et déjà affirmer que nous ne connaitrons pas de disette à court et moyen termes à Zaârouria», a-t-il indiqué, tout confiant. Dans le cadre de l'investissement productif, le premier édile de l'APC a officiellement annoncé que trois entreprises privées seront implantées prochainement dans cette commune. Il s'agit d'une unité de production du verre, une autre spécialisée dans la céramique et une entreprise d'eau minérale.Dans le cadre de l'exploitation de ses atouts touristiques, l'APC compte, malgré les carences du secteur concerné, lancer une station thermale à Oued-Echouk. Le même responsable table, également, sur l'implantation du siège social d'une briqueterie déjà opérationnelle à Zaârouria. «Les recettes sous forme de TVA et de TAP seront de l'ordre de 3MDA/an au profit de l'APC» estime le même interlocuteur. Cette confiance n'est pas partagée par certaines municipalités où tout est supporté grâce aux subsides de l'Etat et les recettes liées aux baux de location, objet de plusieurs détournements et de comptabilité erronée.