Classées dans la catégorie « rouge 5 » par les services du CTC au lendemain du séisme de 2003, ces cités occupent toujours des assiettes de terrain dont la commune a grandement besoin pour l'implantation de projets de développement. Ceux qui y habitaient ont été recasés dans le cadre du relogement des sinistrés, mais d'autres risquent de s'y réfugier à nouveau d'autant plus qu'aucune autorité n'a jugé utile de démolir ces vieilles habitations. Cela en dépit du hideux décor qu'elles confèrent au chef-lieu et leur mauvaise réputation au niveau local notamment celles qui sont construites en toub ou en plaques de zinc. De cités de cache-misère qu'elles étaient en raison de leur dégradation, ces habitations dont le nombre dépasse 100 sont devenues de nos jours des sites fantômes puisque personne n'y habite. Pourquoi ne les a-t-on pas démolies ' Attend-on que d'autres familles squattent les lieux pour intervenir ' Pour l'instant tout porte à croire que le relogement des ex-occupants de ces habitations n'a pas beaucoup servi la collectivité. Sinon comment expliquer l'inertie des responsables locaux quant au règlement d'un aussi sérieux problème que celui de leur démolition. Surtout lorsque nous savons que le terrain à récupérer est constructible et situé dans la périphérie immédiate du centre ville et que plusieurs projets accordés au profit de cette localité sont tombés à l'eau à cause de l'indisponibilité d'assiettes foncières. Le dernier en date est celui des locaux commerciaux. Pour justifier leur absence, les responsables locaux invoquent le manque de moyens permettant de mener à bien l'opération. Ce qui nécessite selon eux l'intervention des services de la daïra ou de la wilaya.
Posté Le : 22/12/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. K.
Source : www.elwatan.com