Algérie

Commune de Tamsa (M’Sila), De l’énergie solaire pour les populations



Même en émargeant au registre des communes les plus pauvres de la wilaya, la commune de Tamsa, dans son dénuement total où les conditions de travail dans cette commune sont insoutenables, par le fait que l’APC s’en trouve être, faute de moyens, dans l’incapacité de se raccorder au réseau du gaz de ville existant dans le village, ne semble pas être, outre mesure, affectée par cette situation qui suscite en d’autres lieux plutôt de la démobilisation.

Cela s’en trouve être vérifié, en cette journée glaciale de décembre où le P/APC, œuvrant à l’amélioration des contions de vie des populations rurales, s’était tôt dans la matinée, attelé à préparer l’opération de mise à disposition des populations vivant en zones éparses des contrées de Negueb, Meguessen, Agrouba, Barroka, M’haggen et Botemate de kits pour l’utilisation de l’énergie solaire. Kits, que le HCDS avait mis à la disposition de l’APC de Tamza, qui, à son tour, avait procédé à leur affectation au profit des familles vivant en zones éparses, moyennant le paiement de 20 000 DA par kit et par bénéficiaire. Chaque kit est composé de deux plaques solaires, de deux accumulateurs et de trois transformateurs faisant passer la différence de potentiel de 120 volt à 220 volt. Ces éléments sont suffisants pour faire fonctionner trois lampes, un frigo et une télévision, nous a-t-on précisé ! L’enthousiasme démontré par le P/APC de Tamsa, lors de l’opération de distribution de kits, s’estompe dès lors que le problème du transport scolaire est abordé. C’est un véritable calvaire pour une commune pauvre comme la nôtre, nous dira le P/APC de Tamza, et que plus de 180 élèves, qui doivent rejoindre leur établissement scolaire quotidiennement, sont confrontés au problème du transport scolaire et d’ajouter que ce problème est posé, pour toutes les destinations de Tamsa vers Medjedel pour les lycéens, les collégiens et les élèves du primaire, de Botemate et de Bir Majed vers Tamsa. Les élèves rejoignent leur établissement par stop pour les uns, et à pied pour les élèves du primaire. « Les filles sont les plus grandes perdantes dans cette situation où le taux de déperdition est de 95 à 100% », a-t-il soutenu avec amertume.




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