Commune de Kouba : Le stade de Garidi, un terrain en jachère

Pour la collectivité locale de Kouba, le volet jeunesse et sports est le cadet de ses soucis. Le stade de Garidi 1 est un cas édifiant. Datant de l'époque de l'ancienne maire et l'actuelle députée Saïda Bounab, le «fameux» projet du stade ne finit pas de défrayer la chronique et semble déjà un projet mort-né.La reprise des travaux, suspendus depuis dix ans, est renvoyée aux calendes grecques, selon un responsable de la municipalité de Kouba. Ce terrain de sport de 5000 m2, qui avait longtemps servi comme lieu névralgique aux tournois interquartiers pour les 40 000 quidams de la commune, est transformé en une parcelle en jachère, qui sert de lieu de délinquance et de beuverie durant la nuit. «Pourquoi un stade de cette envergure, qui rendait service autrefois à tous les établissements scolaires mitoyens, clubs de football amateurs de la commune et habitués sportifs, est-il laissé délibérément à l'abandon '» vitupère un habitant de la commune.
Le malentendu né de créances impayées par l'apc à l'entreprise chargée de la rénovation du stade n'a pas encore connu d'épilogue. Une affaire portée devant la justice, qui n'a pas encore tranché, nous renseigne le même responsable. A cela s'ajoute une série de contraintes. L'étude du sol faite en amont mentionne l'existence d'une nappe phréatique.
Selon le DTS du projet, les services de l'APC n'avaient pas mentionné cette contrainte.
Il est à noter que le projet est un gouffre financier. Environ 40 millions de dinars du budget d'investissement se sont envolés dans ce terrain, qui plus est, est détourné de sa vocation et transformé périodiquement en «souk», dont la rentabilité a profité à certains responsables locaux peu scrupuleux. Les habitants de la commune s'interrogent sur le devenir de ce stade : «A quand une véritable prise en charge '»