Algérie

Commune de Cheurfa (Annaba) : Un réseau d'eaux usées au milieu de terres agricoles


C'est une véritable catastrophe environnementale qu'on constate, actuellement, à la commune de cheurfa, daïra de Aïn El Berda, wilaya de Annaba.Dépendant d'un projet de constructions à caractère rurale, un réseau d'assainissement a causé des dégâts sur la propriété privée agricole de la famille Ahcène Djaballah de la commune de Cheurfa. Selon la famille victime de cette situation, actes et plans à l'appui : «Le réseau en question n'a pas les autorisations qui s'imposent dans ce cas de figure puisqu'il n'a pas une logique de passage.
Fosse septique
Pour preuve, il finit dans une fosse septique de rejet des eaux usées, déversant sur notre propriété privée agricole, à côté d'un bassin d'eau et de plusieurs puits.» Mieux, abonde la même source : «Le réseau n'était pas censé être raccordé aux habitations tant que les travaux ne sont pas encore achevés. Finalement, il a été accolé aux constructions habitées et la catastrophe qui devait arriver arriva, avec comme corrélations, débordement des eaux usées sur les terrains agricoles, pollution de la nappe phréatique, écoulement dans la chaâba qui se dirige vers le village et, pis encore, le lac Fezzara.»
Qui est responsable de cette situation portant une atteinte flagrante à l'environnement ' Pour situer les responsabilités, nous avons tenté à plusieurs reprises de contacter le président de l'Assemblée populaire de la commune de Cheurfa, en vain. Il ne répond pas au téléphone ni aux messages. Selon les victimes, «les services de l'environnement et agricoles ont constaté cette atteinte. Mais l'APC rejette la faute sur les services de la direction des travaux publics, tel que mentionné dans les documents transmis aux différents services et directions».
En l'absence d'une solution à ce problème environnemental, la famillea Ahcène Djaballah en appelle au wali à l'effet d'intervenir pour mettre fin à cette catastrophe qui touche aussi à la santé des populations, à l'économie nationale et au droit de propriété. «L'APC se défend en parlant d'un projet sectoriel et de soucis techniques, alors que la route communale a la pente nécessaire, tout en évitant les terres agricoles», conclut la même source.
Advertisements
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)