Algérie

Commune de Boukhelifa



En marge du développement Boukhelifa, une municipalité d?un peu plus de 12 000 habitants, demeure toujours en marge des programmes de développement et ce malgré les potentialités avérées dont elle jouit « inutilement ». « Notre commune est victime de répartition inégale de budgets et est, de ce fait, otage de considérations que l?on considère politiques. L?étendue de sa superficie et l?éparpillement des villages a fait que les rallonges budgétaires accordées au titre des PCD et des programmes sectoriels s?affirment largement insuffisants devant les besoins accrus de la population, d?autant plus que les enveloppes accordées sont maigres », juge Mohand Adrar, élu à l?APC. Le chômage généré par l?inexistence d?infrastructures pouvant assurer du travail pour les jeunes ne cesse de s?accroitre au fur et à mesure que la liste des « sans perspectives » s?allonge. « Nous ne pouvons rien faire si les pouvoirs publics continuent à ignorer la situation. Sans projets d?envergure, les PCD ne peuvent en aucun cas élever Boukhelifa au rang d?une commune pouvant se prendre en charge », estime notre interlocuteur. Rien que pour le chapitre emploi, la commune a un besoin impérieux de 16 millions de dinars par an. A ce sujet, M. Adrar rappelle qu?un mouvement de grève mené par 33 employés vacataires a totalement paralysé l?APC à la veille du Ramadhan. Les contestataires ont été recrutés en 1995 comme vacataires aux postes de gardiens et femmes de ménage. Depuis, leur situation se précarise. Le P/APC, M. Zerouklane, a déploré, dans une correspondance adressée au wali, « la lenteur du traitement des dossiers des vacataires dont l?expiration des contrats date de juin dernier ». Par ailleurs, M. Adrar parle « d?entraves administratives » tendant à compromettre la régularisation de la situation des vacataires en pointant du doigt les services de la daïra à qui il « reproche d?avoir refusé de signer le renouvellement des contrats ». Même constat dressé pour la formation professionnelle et l?éducation dans une commune qui ne dispose à ce jour d?aucun lycée. « On compte aujourd?hui sept écoles primaires fermées. Le transport scolaire fait cruellement défaut à tel point que les écoliers du littoral ont recours aux microbus privés », fait remarquer notre interlocuteur avant d?ajouter que les subventions de la wilaya sont cruellement « insuffisantes ». Huit minibus privés assurent le ramassage scolaire. L?APC, de son côté, n?en a que trois dont un, offert par le ministère de la Solidarité nationale, n?a toujours pas sa carte grise. Outre le fait que les potaches rejoignent à pied leurs établissements en parcourant de longs trajets, ils sont aussi exposés parfois à de sérieux dangers comme celui de la passerelle en métal qu?empruntent les élèves rejoignant l?école primaire d?El Maghra. « Cette passerelle qui enjambe la rivière est un danger pour nos enfants surtout en hiver », témoigne un parent d?élève accompagnant son enfant. M. Adrar indique que le projet de réalisation d?un pont en béton a été retenu.


c'est vrai, le problème de notre commune est bien racontée par el watan, félécitations à vous les journalistes...
Dida - étudiante
18/10/2007 - 479

Commentaires

Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)