Les habitants des quatre villages situés à la commune de Boufatis, relevant administrativement de la daïra d'Oued Tlélat, à Oran, s'embourbent quotidiennement dans les étangs de la marginalisation et de la pauvreté, à la lumière du silence des autorités concernées qui ont transformé la région en une ville modèle de souffrance, suite auquel, les habitants ont exigé d'intervenir immédiatement et de trouver des solutions aux circonstances difficiles et de rendre à la ville la place qu'elle mérite, à travers la concrétisation de projets d'aménagement urbain et de développement local. En dépit des appels lancés dans diverses occasions officielles par les habitants, atterris sur la table des responsables, notamment le problème d'absence d'eau potable, de l'usure des routes, le problème de transport, le chômage et l'absence de gaz de ville et d'autres, rien n'a changé. Le problème le plus important qui hante encore la population est celui de transport, où l'un des résidents de la commune a confirmé que le problème n'est pas nouveau, mais s'accentue au fil des jours, où le citoyen trouve de grandes difficultés à se déplacer surtout au cours de l'après-midi et le week-end pour revenir à son domicile, y compris les usagers du transport collectif. Les habitants ont également exprimé leur extrême insatisfaction et mécontentement en raison de la baisse enregistrée dans le nombre de bus, à la fois publics et privés, où ils ont confirmé qu'ils passent trop de temps aux stations de transport dans l'attente de l'arrivée des bus, alors que d'autres ont confirmé que certains chauffeurs provoquent délibérément des retards jusqu'à ce que le nombre de passagers augmente pour s'entasser ensuite à la station. Et ce qui augmente leur souffrance c'est la pénible attente pendant des heures sous le soleil en été et en face du froid et de la pluie en hiver en raison du manque d'abris bus et de bancs pour s'asseoir, qui doivent être fournis dans les stations, ce qui force les passagers en particulier les personnes âgées à s'asseoir par terre. Selon les passagers, ils ont recours à la gare située au niveau de la commune tôt le matin, de sorte qu'ils peuvent trouver une place afin de rejoindre leur travail, pour ne pas être exposés à des problèmes de travail en raison de retards quotidiens. Cette situation déplorable représente une aubaine pour les propriétaires de voitures « clandestins » pour investir dans la souffrance de la population. Dans le même contexte, les habitants de plusieurs quartiers de la commune de Boufatis ont lancé un appel urgent aux autorités locales, afin de tenir compte de la souffrance à laquelle ils sont confrontés depuis des années, en raison de l'absence de l'éclairage public, en plus de la défaillance des canaux d'assainissement des eaux usées, qui ont rempli les caves et transformé la vie des résidents en enfer, surtout en face de la prolifération des insectes et des animaux errants, notamment dans les quartiers connus par leur forte densité de population. Dans le même contexte, les jeunes de la commune de Boufatis, parmi eux des chômeurs et des universitaires, ont adressé une requête aux autorités concernées, à travers laquelle, ils demandent l'intervention de la Direction de l'emploi et des parties prenantes afin de leur donner des possibilités d'emploi et les habitants ont exigé des autorités locales de prendre en charge les problèmes auxquels ils sont confrontés et de mettre en ?uvre d'autres projets de développement.
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Posté Le : 21/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Touffik
Source : www.reflexiondz.net