Le centre artisanal de Ouaghzène, dans la région de Aïn El Hammam, affilié au CFPA de Boukhalfa patauge dans les pires conditions de travail.
Si le chemin vicinal reliant le centre d’apprentissage et de formation à la route nationale est dans un état de dégradation avancée, l’intérieur de l’établissement n’inspire que pitié et désolation. En effet, depuis sa réouverture en 2001, le centre de Ouaghzène souffre de litiges avec Sonelgaz et l’ADE ce qui lui vaudra un « fonctionnement » dans le noir et à sec, avec tous les risques qu’encourent les stagiaires et leurs enseignantes. En ce temps hivernal, rassemblant des moyens de fortune, les 14 stagiaires (tapisserie et broderie) tentent tant bien que mal de se réchauffer à l’aide d’un semblant de poêle à mazout et ainsi exercer derrière leurs métiers à la lumière du jour. « Pour une histoire de facture ne dépassant pas les 60 000 DA, Sonelgaz nous prive d’électricité depuis plusieurs mois », nous dira une stagiaire mécontente. Le manque de moyens dissuade aujourd’hui plus d’une stagiaire préférant aller plus loin ou optant pour une formation dans une école privée, avec tout ce que cela engendre comme dépenses. Par ailleurs, une parente de stagiaire, ancienne élève, à l’époque de Nna Taous At Abdeslam, soucieuse de l’avenir du tapis de Ouaghzène nous confie que des personnes influentes et engagées pour la sauvegarde du tapis à Ouaghzène, promettent d’intervenir auprès des autorités concernées afin de sauver l’établissement et de redonner ainsi espoir aux futures stagiaires.
Posté Le : 20/02/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : Arezki B.
Source : www.elwatan.com