Algérie

Commune d? El Madania



Affichage de la liste des 80 logements sociaux La liste nominative des bénéficiaires de logements sociaux d?El Madania a été affichée hier et l?opération s?est déroulée sans incident. « C?est la première fois que l?Apc en bénéficie », s?est félicité Malek Boughadou, vice-président chargé de l?urbanisme et du technique. Notre interlocuteur assure que les logements « ont été répartis sur l?ensemble de la commune de façon à toucher tous les quartiers, proportionnellement au nombre d?habitants ». Il regrette néanmoins que ce quota soit insuffisant par rapport aux besoins. « Le nombre de demandes de logements de ce type s?élève à 3000 », soutient-il. Les instances de l?Apc se sont trouvées ainsi dans l?obligation de retarder à plusieurs reprises l?affichage de la liste de logements sociaux et de faire un tri des personnes vraiment dont le besoin : « 600 cas en ont un besoin urgent. » Le Logement social participatif (LSP), dont seule la confection est du ressort de l?Apc, connaît aussi des aléas. Du programme de 2001, 24 postulants à la formule ont pu habiter sur les 233 logements prévus. « Les logements lancés durant notre mandat, au nombre de 500, ne sont pas encore distribués alors que les demandes s?élèvent à 8000 », relève Boughadou, indiquant que les logements ont été répartis sur deux sites, Draria et Aïn Benian. Les souscripteurs aux 159 logements, réunis au sein de l?association Ennour, sont montés à plusieurs fois au créneau et ont exigé des « solutions urgentes » qui tardent à venir. Selon Boughadou, l?Apc d?El Madania ne peut pallier le problème du logement : « C?est tout juste si le budget communal nous sert à payer les salaires des quelque 300 fonctionnaires ». Le problème est dû au recrutement « hâtif » opéré par les exécutifs précédents. Ce problème n?est pas près de connaître son épilogue, puisque les seules cités construites sont les 108 et 96 Logements. L?un des problèmes de l?équipe communale est l?impossibilité de venir à bout des baraquements construits à l?intérieur « des grands ensembles tentaculaires ». « Quatre sites existent dans la commune, seuls ceux bâtis sur les grands axes routiers ont été éradiqués », soutient le vice-président en faisant remarquer qu?un quartier comme Diar Echems de quelque 13 000 habitants renferme plus de 120 baraques. L?ex-wali, M. Nourani, a réquisitionné la force publique pour éradiquer des bidonvilles de l?ex-Salembier, à la veille du sommet arabe. Il arrêtera les opérations, se rendant, semble-t-il, à l?évidence que cela est contre-productif, surtout à la veille d?un tel événement. « A Diar Echems, les résidants ont construit plus de 100 baraquements, mais qui peut les y empêcher ? » insiste notre interlocuteur. « Cela ne dépend pas de nous. Les arrêtés de démolition ont été faits pour chaque construction illicite », rassure-t-il comme pour battre en brèches les informations selon lesquelles l?Apc favorise, « par son laxisme », cette situation ubuesque. Autre problème rencontré par l?exécutif communal : le relogement des sinistrés du séisme de mai 2003. Plus de 400 ont été relogés à Zéralda. Reste que le vice-président assure qu?il y a des habitations « classés rouge » mais qui n?ont pas été expertisées par les services du CTC. Des opérations ont été initiées mais ne connaîtront pas leur fin, en dépit des incessantes promesses. L?opération « tiroir », qui devait alléger les souffrances, a été abandonnée. Cette opération prévoit le relogement des familles habitant dans des appartements exigus, souvent de 20 m2, et la transformation des réduits en F3, sauf que la bureaucratie en a décidé autrement.


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