Plusieurs propositions ont été avancées samedi soir par les compétences issues de la communauté nationale établie à Strasbourg pour lancer des passerelles de partenariat efficaces avec leur pays d'origine, l'Algérie qu'ils n'ont cessé d'appeler de leurs v'ux pour peu que les conditions soient réunies . Rassemblés à la faveur d'un atelier de travail organisé par le Conseil national économique et social (CNES) dans le cadre de la mission exploratoire et de proximité auprès de la communauté nationale à l'étranger, en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, de nombreux universitaires, chercheurs, physiciens et autres ont estimé qu'il ne s'agit plus aujourd'hui de formuler des propositions mais d'agir, pour les rendre concrètes et pour gagner du temps si on veut réellement avancer et ne pas rater le coche de faire de l'Algérie un pays prospère . 10% de la population algérienne vit aujourd'hui à l'étranger, plus de 90% de cette communauté est installée en Europe et parmi ce dernier pourcentage, plus de 95% d'entre elle est basée en France pour des raisons historiques, géographique et autres , a estimé un chercheur qui a relevé que l'intérêt aujourd'hui est de voir de quelle manière il s'agit d'organiser toutes ces richesses intellectuelles et les fédérer dans un souci d'efficacité si on ne veut pas rompre le lien ombilical qui la lie à son pays . Nous sommes tous animés par la même volonté d'apporter notre savoir-faire à notre pays d'origine. La question ne se pose plus. Nous avons lors de plusieurs rencontres, réitéré cette volonté. Aujourd'hui il s'agit surtout de réfléchir sur les formes les plus pertinentes pour ancrer toutes ces richesses intellectuelles à la locomotive du développement du pays, puisqu'il s'agit d'associer les élites établies à l'étranger au programme de prospérité que s'est fixé le pays , a enchaîné un ingénieur en physique nucléaire. Nous disposons à Strasbourg d'une multitude d'expériences, de compétences, d'informations fiables et utiles. Nous devons réfléchir à la manière de mettre de l'ordre dans cet ensemble de richesses pour canaliser ce qui pourrait être rentable à l'Algérie à travers le savoir -faire que peuvent lui apporter ses élites installées à l'étranger et le profit qu'elles peuvent elles mêmes tirer de leur rapprochement avec leur pays d'origine , a considéré un universitaire.D'autres ont exprimé l'espoir de la mise en place d'une institution, appelée à coordonner ces énergies agissantes avec des règles du jeu transparentes , composée de personnalités et compétences identifiées, et fondée sur des modes de fonctionnement et de désignation cohérents.Rassembler, faire le bilan de ce qui a été déjà engagé comme réflexion Ce sont, il est vrai des perspectives compliquées dans la mesure où elles ne peuvent pas être improvisées , a soutenu un autre, relevant qu'il s'agit maintenant de rassembler, faire le bilan de tout ce qui a été déjà engagé comme réflexions et poser les fondations d'un véritable travail de partenariat avec nos confrères et collègues d'Algérie . Nous souhaitons qu'il ne soit plus question de continuer à tourner en rond, puisque la réflexion a déjà été engagée par le passé, mais de répartir les tâches qui reviennent à chacun , a-t-il ajouté. La ressource humaine existe dans toute sa diversité, les richesses naturelles sont là. Il s'agit aujourd'hui de créer une synergie et penser efficacement l'avenir en s'appuyant sur toutes les potentialités que constituent la communauté nationale établie à l'étranger , dira pour sa part un professeur d'université. Il serait pertinent de capitaliser toute cette diversité des expériences, qui donnent de si bons résultats ici en France, et porter aussi la réflexion sur tout ce qui n'a pas marché, et sur toutes les tentatives qui ont échoué pour canaliser les axes de travail en commun et garantir la réussite des démarches envisagées, a-t-il estimé. Les bonnes volontés en tout cas existent et je suis sincèrement enthousiasmé par la qualité, la diversité des expériences que chacun d'entre nous, chacun dans son secteur, est disposé à offrir au pays , a ajouté un chef d'entreprise.Lors de cet atelier, qui s'est déroulé en présence du Consul général de Strasbourg, Houria Yousfi, le président du CNES, Mohamed Seghir Babès a donné aux membres de la communauté présents, des éléments de repères pour créer et rendre pérennes les passerelles de coopération et de partenariat avec les élites de la communauté nationale en insistant sur l'instauration d'un dialogue permanent entre l'Algérie et sa diaspora.D'autres ateliers de travail réuniront M.Babès dimanche avec les compétences nationales de Lyon où il poursuivra la mission exploratoire du CNES, à la tête d'une importante délégation. Lille et Paris seront les dernières étapes de cette tournée qui l'a déjà menée à Toulouse, Marseille et Strasbourg.
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Posté Le : 26/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com