«Communauté internationale ?»

En ce jour béni de la célébration de la naissance du prophète Mohamed, que la prière et la paix soient sur lui, il serait bon de se livrer à une réflexion sur la place des musulmans et des Arabes dans le monde. De nos jours, l'on se réfère souvent à la communauté internationale pour juger, imposer ou faire passer des décisions en son nom. Pourtant, communauté internationale suppose l'ensemble de l'humanité. Mais pour le moins que l'on puisse dire, elle s'est rétrécie à l'opinion des cinq membres du Conseil de Sécurité (moins deux d'entre eux parfois) plus quelques Etats épars et de circonstance. Le reste du monde, la majorité, est composée de pays pauvres qui végètent dans la misère et la pauvreté, en proie aux épidémies et aux maladies et dont les peuples au coefficient politique intellectuel en deça des normes requises pour intégrer les hautes sphères de décisions qui les concernent. Parmi eux, ces pays musulmans ou arabes qui, non seulement ont leurs convictions sur la marche à suivre pour asseoir leur souveraineté, leur indépendance et leur progrès. Ils croient en Mohamed qu'ils prétendent être le dernier messager de Dieu sur terre, font les ablutions et les prières cinq fois par jour, font des largesses en aumônes, jeûnent pendant un mois pour l'amour de Dieu et vont au pèlerinage à La Mecque sur les traces d'Abraham, d'Ismaïn et de Mohamed. Leurs exemples sont dans la Thora et l'Evangile que juifs et chrétiens devraient relire dans leur version originelle et s'inspirer des dix commandements de Dieu. Revenons à la question de Palestine dont le règlement conditionne pour une large part le retour d'une paix durable dans le monde, chacun en est convaincu maintenant. Pourquoi les Palestiniens doivent reconnaître Israël en tant qu'Etat si celui-ci ne les reconnaît pas en tant que tel. Juridiquement parlant, la reconnaissance se fait entre Etats. En Irak, les dirigeants qui ont déclenché ce conflit sanglant doivent en assumer la responsabilité et être aux écoutes de leur peuple parce que la solution de cette crise n'est ni chez les pays voisins, ni chez les pays arabes, ni chez les pays européens ou autres, elle est en Amérique. Le jour où le peuple américain retrouvera les ressorts de ses principes de paix, de liberté et de justice et qu'il sommera ses dirigeants d'arrêter les massacres devenus inutiles, coûteux et inhumains, il retrouvera, et avec lui le monde entier, la sérénité de sa conscience. Quant au terrorisme au nom de l'islam, c'est un non-sens islamique. L'islam n'a jamais enseigné la barbarie. On voit mal le prophète Sidna Mohamed, que la PPSSL, en son temps, ou s'il eût vécu aujourd'hui, donner des ordres à ses jeunes disciples pour aller se faire exploser dans des marchés publics, des trains ou ailleurs. En dehors du mal qu'il engendre, le terrorisme a beaucoup fait régresser la compréhension de cette noble religion. «Ceux qui subissent une catastrophe, invoquent Dieu et disent à Dieu nous sommes et à Lui nous retournons». Dieu parle vrai.