Algérie

Communauté algérienne à l'Etranger Belkacem Sahli à Londres



Communauté algérienne à l'Etranger                                    Belkacem Sahli à Londres
L'ouverture d'annexes consulaires et de centres communautaires, la réduction des tarifs d'Air Algérie et la prise en charge du sort des sans-papiers constituent les principales revendications des Algériens de Grande-Bretagne.Moins d'une semaine après le déplacement de Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères à Londres, c'est au tour de Belkacem Sahli, secrétaire d'Etat en charge de la communauté algérienne à l'étranger, de se rendre en Grande-Bretagne depuis sa nomination au sein du gouvernement Sellal. Au cours de cette visite de quatre jours qu'il entamera à partir d'aujourd'hui, il doit rencontrer des représentants de la communauté algérienne pour prendre connaissance de leurs besoins. Son prédécesseur, Halim Benatallah, avait effectué des visites similaires à Londres pour y exposer la nouvelle politique de l'Etat dans la prise en charge de la communauté émigrée. Au Royaume-Uni, les besoins de nos ressortissants ' dont le nombre ne cesse de progresser ; outre les 35 000 inscrits au niveau des services consulaires, il y a autant, sinon plus, d'individus sans immatriculation et une légion de sans-papiers ' se déclinent à l'infini. Globalement, ils se plaignent d'isolement et d'abandon. Sur le plan pratique, les défaillances des services consulaires, l'inexistence de centres communautaires, le prix exorbitant du voyage au pays et une absence d'assistance efficiente en situation de détresse exacerbent leur ostracisme. Les Algériens, qui vivent hors de Londres surtout, se sentent complètement oubliés. L'inexistence d'annexes consulaires, dans des territoires aussi lointains que la république d'Irlande, qui ne disposent pas de représentations diplomatique sur place, est illustrative. Certains sont contraints à de longs voyages pour accomplir certaines formalités au consulat de Londres. Celui-ci est, en effet, le seul point d'attache des Algériens de Grande-Bretagne. En dehors des cafés ou d'un ou deux quartiers à forte concentration algérienne, nos compatriotes ne disposent pas d'autres lieux où ils peuvent se rencontrer. Pendant des années, il a été question de l'ouverture de la Maison de l'Algérie à Londres. Mais ce projet sur lequel les officiels se sont engagés tarde à voir le jour. De la même façon, l'idée concernant la création d'une école d'enseignement de l'arabe semble tombée à l'eau. Souvent, de petites associations d'Algériens prennent le relais des autorités et s'emploient à venir en aide à des compatriotes en difficulté. Ils militent surtout en faveur des sans-papiers dont la plupart vit dans un total dénuement. Beaucoup n'auront même pas la chance d'être enterrés sur leur terre natale, après leur mort. Ce privilège est uniquement rendu possible grâce à des campagnes de dons. Sur ce point, les associations d'aide aux sans-papiers dénoncent le désengagement des autorités consulaires qui devraient, comme dans d'autres pays, prendre en charge entièrement les frais de rapatriement des plus démunis.
S. L.- K.


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