Algérie

Commission d'enquête dans un CEM



Le conflit qui oppose depuis le mois de mai dernier la directrice du CEM Boughaba Rokia aux 22 enseignants sur les 32 que compte cet établissement et tient en haleine les parents d'élèves, vient de connaître, en cette fin de semaine, de nouveaux rebondissements avec la désignation d'une commission d'enquête ministérielle. En effet, selon les responsables du bureau local de la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE), la nouvelle de la désignation de cette commission d'enquête, revendication formulée par les contestataires depuis le 23 juin dernier, a changé totalement la donne et les a poussés à réunir en concertation les membres de la section syndicale du CEM hier dans l'après-midi, et programmer également une assemblée générale avec les enseignants contestataires prévue aujourd'hui au sein de l'établissement, et ce pour décider du maintien ou non des journées de protestation programmées pour les 26, 27 et 28 octobre prochain.

 Rappelons que ce conflit dure depuis le mois de mai dernier. Selon un groupe d'enseignants touchés par cette mesure, ce conflit avait éclaté quand la directrice du CEM, par suite d'un concours organisé dans l'établissement, avait décidé de prononcer des sanctions administratives contre 22 d'entre eux, sanctions que ces derniers avaient qualifiées d'arbitraires et qu'ils n'ont cessé de contester depuis. Ils ont déjà organisé une journée de protestation le 4 octobre dernier. Sans résultat.

 Contactée, Mme Ben M'hidi, directrice du CEM Boughaba Rokia, confirme la désignation de la commission d'enquête tout en évitant de s'étaler longtemps sur le conflit, se contentant de «rejeter l'argument des contestataires concernant le refus du dialogue en affirmant qu'elle avait demandé de dialoguer avec l'ensemble des enseignants et c'est ce groupe de contestataires qui avait rejeté mon offre». Selon elle, «ce groupe fait de l'agitation, ses membres ont beaucoup à se reprocher sur le plan pédagogique». «De toute façon, dira-t-elle, pour couper court à toute polémique, la commission d'enquête déterminera les responsabilités de chacun».




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