Algérie

Commission chargée de la surveillance de l'élection présidentielle d'avril



Commission chargée de la surveillance de l'élection présidentielle d'avril
La problématique du rôle des chaînes privées, lors de la prochaine élection présidentielle, était au c?ur des débats de la journée d'étude concernant le "processus de supervision de l'élection présidentielle", organisée, hier, par la commission présidée par Brahimi El-Hachemi, chargée de la surveillance de l'élection présidentielle 2014, au Palais des nations, à Alger.Ainsi, la question de la publicité des candidats a suscité débat au niveau de la salle où bon nombre de magistrats se sont intéressés au statut des chaînes privées.Faut-il les considérer comme des chaînes algériennes ou étrangères ' Selon Yaâcoub Moussa, premier vice-président de la commission, "la publicité joue un rôle important dans la transparence des élections". Mais la déclaration du deuxième vice-président de la commission, Bouchelik Allaoua, qui a affirmé que "les chaînes privées émettent de l'étranger alors qu'elles sont tenues par la loi territoriale", a relancé le débat sur la place et le rôle de ces canaux de communication, du point de vue de leur contrôle pendant la campagne pour le scrutin d'avril 2014.En effet, le responsable a ajouté que "ces chaînes n'obéissent pas à la loi algérienne", avant d'expliquer : "Nous n'avons ni loi de l'audiovisuel ni instance de régulation, comme cela se fait ailleurs." Pour M. Moussa, "les chaînes privées sont détenues par des Algériens et destinées aux Algériens, alors, elles devraient se soumettre aux lois algériennes comme cela est fait pour l'ENTV".Dans les circonstances actuelles, la responsabilité incombe au candidat, au parti politique qui le soutien et à l'administration. Selon le vice-président de la commission, "si un candidat bénéficie d'un temps d'antenne supérieur à un autre sur les chaînes privées, il risque des sanctions, comme cela avait déjà eu lieu ?avec Amara Benyounès et Nessma TV lors des législatives de mai 2012'".Si les arguments avancés par les membres de la commission concernant le passage des candidats sur les chaînes privées ne sont pas convaincants, ceux liés aux "campagnes de soutien sur les réseaux sociaux" ne le sont pas non plus.D'ailleurs, le même responsable a fait savoir que la "campagne des sympathisants ou des proches d'un candidat sur la Toile ne peut être contrôlée et aucune sanction n'est prévue".Concernant le Président-candidat, un magistrat s'est interrogé sur les affiches et photos présentes partout et la parité dans l'occupation de l'espace publicitaire.Sur ce point, M. Allaoua est resté vague tout en soutenant que "tous les candidats auront la même visibilité". Pour sa part, le président de la commission, Brahimi El-Hachemi, a insisté sur la transparence du prochain scrutin en affirmant qu'un guide dédié à la présidentielle vient d'être mis en ligne. "Durant les précédentes échéances électorales, nous avons enregistré un grand nombre de recours et de mécontentements, et pour éviter cela, nous avons mis en place une loi organique qui concernera les prochaines élections", a-t-il ajouté avant de conclure sur "l'importance des moyens humains et matériels mis en place par l'Exécutif, afin d'assurer des élections libres et transparentes".D. SNomAdresse email




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