Commission chargée de l'organisation du transport: Des propositions pour créer des stations de taxis urbains

Des propositions pour la création de stations de taxis urbains ont été émises par la commission chargée de l'organisation du transport à Oran et composée des services de la direction des transports, des différents syndicats, de la police et de la gendarmerie, de l'APC et des commissions de la circulation et des transports relevant de l'APC d'Oran. Lors d'une sortie effectuée, en fin de semaine dernière, dans plusieurs quartiers de la ville, la commission a proposé la création de ces stations à Akid Lotfi, Belgaïd, boulevard de la Soummam, place Hoche, entre autres, de quoi réorganiser l'activité au sein du tissu urbain et lutter contre l'anarchie qui sévit dans le secteur. Selon M. Chikh, coordinateur régional du syndicat de l'Union nationale des transporteurs algériens (UNAT) de la wilaya d'Oran, on saura que toutes ces propositions ont été remises aux services de la wilaya pour étude et approbation. Cette matérialisation des arrêts des taxis urbains aura aussi un impact en matière de fluidité de la circulation et les professionnels du secteur seront appelés à se conformer au règlement qui régit le transport urbain par taxi. A vrai dire, les usagers espèrent à travers cette réorganisation une meilleure prestation de services, car prendre un taxi à Oran est devenu de plus en plus difficile surtout dans certains quartiers, à l'exemple de Maraval, Boulanger, Choupot, le centre-ville, entre autres. Des dizaines de clients se plaignent de l'insuffisance de taxis dans certains quartiers de la ville et surtout du comportement de certains d'entre eux. Ceux-ci refusent des courses alors qu'ils sont en service et libres. Ces pratiques sont devenues de plus en plus fréquentes comme le soulignent de nombreux clients. Certains chauffeurs ne prennent même pas la peine de s'arrêter alors que d'autres hochent la tête en signe de refus. Pire, certains prétextant le problème de la circulation routière refusent toute course en ville, vers le boulevard Mascara, aux alentours du CHU d'Oran, au boulevard Maâta, et Sananès, notamment, laissant ainsi des dizaines de clients livrés à eux-mêmes. « Ces chauffeurs imposent toujours leur diktat », dénonce une femme agacée par ces comportements irresponsables. A cela vient s'ajouter un autre problème auquel sont confrontés quotidiennement les usagers des taxis, à savoir celui de la monnaie. «Je viens juste de commencer ma journée, alors donnez-moi de la monnaie», une phrase que les clients entendent des dizaines de fois par jour. D'autres, avant même de connaître la destination, demandent aux clients s'ils ont de la monnaie. Autant de dépassements qui n'ont pas fini par exaspérer la population. Dans ce registre, on saura que le chauffeur de taxi libre n'a pas le droit de refuser une prestation de services au citoyen. Les clients victimes de ces comportements doivent se rapprocher de la direction des transports et déposer une plainte auprès de la commission des sanctions. Celle-ci a déjà examiné des cas similaires et des sanctions allant parfois jusqu'au retrait de l'autorisation d'exploitation ont été prises à l'encontre des contrevenants.