Algérie

Commerce : Perspectives incertaines pour les locaux professionnels


Commerce : Perspectives incertaines pour les locaux professionnels
À Tazgaït et Ouled Maâllah, on dénombre moins d'une dizaine de postulants contre une offre globale de 60 locaux. Au niveau de Mostaganem, sur les 362 locaux distribués, on attend sans enthousiasme le démarrage d'une activité. Les locaux de la relance économique, dont la construction remonte à la fin du second mandat de M.Bouteflika, peinent à trouver le bout du tunnel. Inaugurés pour la plupart lors de l'été 2007, dans la cadre d'une visite présidentielle de deux jours, la plupart de ces boutiques ne trouvent pas preneurs. Si, au niveau des grandes agglomérations, les attributions auront concerné près d'un millier de bénéficiaires, au niveau des zones éparses, les demandes se limitent à quelques unités, alors que l'offre se chiffre à plusieurs dizaines de locaux. C'est le cas des communes de Tazgaït et d'Ouled Maâllah, où on dénombre moins d'une dizaine de postulants contre une offre globale de 60 locaux.Au niveau de Mostaganem, sur les 362 locaux distribués, on attend sans enthousiasme le démarrage d'une activité. Tout comme chez leurs collègues de Aïn Tédelès, Aâchaâcha, Ouled Boughalem, les commodités primaires font défaut. Quand ce n'est pas l'eau courante qui manque c'est l'électricité et les équipements qui retardent l'entame de toute activité. S'agissant des locaux professionnels, il n'est pas évident pour tous de démarrer une activité lorsque l'énergie ou les équipements commandés dans le cadre de l'ANGEM ou l'ANSEJ ne sont pas encore livrés. Même pour les plus téméraires, l'absence de raccordement à l'AEP et au réseau électrique constituent les principales causes d'inactivité.Surtout lorsque le choix des assiettes foncières devant accueillir ces locaux ne répond à aucun critère autre que celui de la disponibilité. L'un des meilleurs exemples est illustré de manière incontestable par l'implantation effectuée au niveau de Keddara, localité dépendant de la commune de Fornaka, qui aura hérité d'un nombre démesuré de locaux par rapport à la population, une population frontalement tournée vers l'activité agricole et le commerce des fruits et légumes.Vocations localesUne activité qui ne répond donc pas à la nomenclature des activités autorisées. D'où une forte désaffection des demandeurs dont certains auront introduit un recours auprès de l'administration afin de leur permettre de changer d'activité commerciale. De très nombreuses demandes auront été formulées dans ce sens, incitant les autorités à prendre au sérieux cette affaire en permettant la transformation de ces locaux professionnels en commerces divers. C'est à ce prix que ces centres pourront enfin entamer un début d'activité et probablement attirer quelques vocations locales. D'autant plus que, sur les 2500 locaux, répartis sur les 32 communes et sur pas moins de 150 sites, la plupart ne sont pas alimentés en énergie électrique !Un argument de poids pour plaider la cause de ceux qui veulent s'en sortir en pratiquant la vente en l'état qui ne nécessite ni stockage sous froid, ni conditionnement, ni transformation. Encore faudra-t-il convaincre les clients de faire le déplacement vers des sites souvent éloignés de toute présence humaine.
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