La lutte contre la fraude fiscale constitue l'une des priorités des services de contrôle. Il ne se passe pas un jour sans que les contrôleurs de la DCP mettent à nu ces pratiques frauduleuses qui grèvent considérablement les recettes de l'Etat.
Contrairement aux fonctionnaires, chez qui les retenues sont prélevées à la source, ce sont les professions libérales et les commerçants qui alimentent cette pratique. Parmi ces derniers, figurent principalement les grossistes qui sont le plus souvent pris en défaut par les services du contrôle. C'est en tout cas ce qui ressort des dernières statistiques dans le domaine puisque ce sont essentiellement les commerçants grossistes qui préfèrent activer en absence de facturation. C'est d'ailleurs pour cause de défaut de présentation de factures que ces commerçants véreux se font, dans la plupart, des cas épinglés.
Une récente action de contrôle avait failli tourner à l'émeute, obligeant les services compétents à mettre un bémol à leur action. Dans les travées de la Direction du commerce, on parle d'une somme avoisinant les 60 millions de cts qui auraient été récupérés au profit du fisc au titre du premier trimestre de l'année en cours.
Pas moins de 550 procès-verbaux d'infraction auraient été en effet établis par les agents contrôleurs. Dans le même sillage, plus de deux tonnes de produits alimentaires ont été saisies ; soit pour défaut de facturation, soit pour non-conformité des produits. Ce qui met directement en cause les fabricants mais également les importateurs. Il est devenu de plus en plus courant que des citoyens signalent la présence sur les étalages de produits périmés. Ceci se traduit immédiatement par l'envoi d'une équipe de contrôle. C'est ainsi que, malgré les sempiternelles réclamations des commerçants mettant en cause la probité des agents, ces derniers auront tout de même effectué plus de 3 000 actions en l'espace d'un trimestre. Ce sont également 56 commerces qui ont fait l'objet d'une fermeture temporaire, dont une partie pour défaut de présentation du registre du commerce.
Cette activité, qui fait toujours grincer les dents chez les commerçants, gagnerait à être élargie à l'ensemble des 32 communes de la wilaya. En effet, alors que le nombre de commerces est en constante augmentation, la DCP continue de gérer des effectifs très réduits. Que dire des analyses bactériologiques et physicochimiques qui continuent d'être traitées au niveau du laboratoire régional d'Oran '
Posté Le : 22/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Taoui
Source : www.elwatan.com