Par Saïd B.
Le ministère du Commerce apporte actuellement les dernières retouches à une étude approfondie visant à élaborer à court terme un plan directeur de développement de la grande distribution commerciale, avait annoncé le 18 juillet dernier à Oran le ministre du secteur, Said Djellab.
Mais, il se trouve qu'il faut attendre la présentation de ce projet au gouvernement pour son traitement et enrichissement avant son application.
Et pendant ce temps, le pauvre citoyen se serre la ceinture pour tenter de boucler ses fins de mois avec la remarquable hausse des prix des fruits et légumes.
Après la hausse des prix des moutons durant l'Aïd el-Adha, et les dépenses pour les vacances pour ceux qui le peuvent, les ménages sollicitent leurs méninges pour tenter de solutionner ce problème des " dépenses nécessaires " pour leur survie, celle de leurs progénitures et/ou parents également pour ceux qui ont en la charge.
Et le comble, c'est qu'on constate à travers les différents étals des commerçants des fruits et légumes dans la capitale, que la hausse des prix est " générale " pour presque tous les produits agricoles couramment consommés. Or, on est bien en période d'été et habituellement, en pareille période, il devrait y avoir de grandes récoltes saisonnières, et les prix devraient connaître des baisses sensibles.
Malheureusement ce n'est point le cas.
Des exemples, il y en a. Jugez-en :
La tomate est ainsi cédée entre 60 DA et 100 DA, selon la qualité. La pomme de terre est cédée à partir de 45 DA jusqu'à 65 DA le kilo.
Le poivron affiche des prix variants entre 50 DA et 100 DA selon les commerçants et leurs proximités.
Question viande de volaille et à titre d'exemple seulement, l'escalope est vendue entre 700 DA et 750 DA le kilo. Les cuisses de poulets sont vendues à partir de 150 DA l'unité !
Pour les fruits, le marché reste mitigé, avec les pastèques cédées en moyenne entre 65 DA et 80 DA le kilo.
Les pêches entre 100 et 150 DA, idem pour les nectarines alors que la banane reste dans les proportions des 250 DA en moyenne. Et là, on constate bien que la tendance générale des prix est à la hausse. Ça chauffe aussi bien sur le plan météorologique que pour les prix des fruits et légumes.
Et ce qui est incompréhensible c'est le fait que les produits sont bel et bien disponibles en quantités suffisantes et c'est ce qui n'explique vraiment pas le pourquoi de cette hausse des prix qui reste bien injustifiée.
L'autre constat à faire est que le fonctionnement du marché des fruits et légumes échappe bien à tout contrôle et ce sont les " grossistes " ; " les intermédiaires " et les commerçants qui définissent et surtout qui imposent leurs règles des prix des produits agricoles.
Du côté des concernés du ministère du Commerce, on s'abstiendra bien cette fois-ci d'émettre le moindre commentaire, dans cette situation qui perdure et qu'on dénonce à longueur d'année.
Quant aux hauts responsables de la hiérarchie, on attendra toujours de véritables plans de régulation du commerce et surtout des mécanismes véritables à même de permettre aux citoyens de pouvoir faire leurs approvisionnement des produits de premières nécessités en fruits et légumes dans de meilleures conditions et avec aisance. C'est un rêve qu'on attendra qu'il se réalise le plus tôt possible. Encore faut-il avertir qu'il y a aussi la rentrée des classes qui pointe à l'horizon?
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Posté Le : 22/08/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S B
Source : www.lemaghrebdz.com