Algérie

Commerce informel à Berrahal : Le nid de guêpes'



Depuis le début du mois de Ramadhan, le commerce informel a envahi les trottoirs du centre-ville de Berrahal, 30 km à l'Ouest de Annaba, laquelle s'est transformée pour la circonstance en un nid de guêpes. L'ex-Aïn Mokra ressemble aujourd'hui plus que jamais à une véritable fourmilière où l'anarchie et la loi du plus fort règnent. Dans certains quartiers de la ville, à l'image des 400 logements, « Saha El-hamra » (Place rouge), voire au niveau du boulevard principal, nouvellement rénové à coup de milliards, l'activité est celle d'une ruche d'abeilles. Dans ces quartiers connus pour leur continuel va et vient où les voitures se confondent avec l'affluence, l'insécurité demeure cependant très inquiétante. Plus grave encore est que le tribalisme et le régionalisme sont devenus la règle dans les transactions. En effet, de nombreux vendeurs, qualifiés « d'étrangers », ont été sommés de quitter les lieux, et gare à qui ose résister. Devant cette situation catastrophique, ce sont surtout les commerçants légaux qui sont en train de payer les pots cassés.Ils sont placés carrément par ses vendeurs du dimanche « sous embargo », tant le trottoir d'en face est totalement squatté. Là aussi, attention à ceux parmi ces commerçants qui osent protester. Ainsi, du matin au soir, la foule, submergée par une marée de jeunes promus occasionnellement vendeurs d'étalages, évite soigneusement de provoquer la réaction de cette masse déchaînée et incontrôlable. Au niveau de ces endroits qui déversent tels les flots d'un torrent impétueux, des vagues d'une foule bigarrée de tout âge, les chaussées se sont plus du domaine de la réglementation. Dans les rues fortement achalandées, les automobilistes ne peuvent garer leurs véhicules et sont « de facto » chassés par des vendeurs « confortablement » installés sur les trottoirs, voire même sur une partie de la chaussée, proposant des produits en tous genres lesquels échappent à tout contrôle, notamment d'hygiène. Mais cet état de fait, qui est l'envahissement de la chaussée par des « exposants occasionnels » n'est pas un fait fortuit. Il est généré par l'absence totale des pouvoirs publics et par l'inactivité des jeunes qui trouvent ainsi le moyen de se constituer un pactole assez conséquent pour envisager une éventuelle « harga ». En fin de journée, il suffit de faire un tour à travers ces quartiers pour constater l'ampleur des cartons et sachets qui jonchent les rues et qui donnent du fil à retordre aux agents de la voirie. Pourtant, devant une situation qui empire de jour en jour, la force publique a été bel et bien saisie par le premier responsable de l'APC pour une éventuelle opération « coup de poing ». Mais, point de réaction.


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