Algérie

Commerce informel



Commerce informel
Les élus de l'APC d'Oran se mobilisent pour éradiquer le phénomène dans la municipalité. Lors de leur dernier conseil exécutif, tenu jeudi dernier, les élus ont promis de se mobiliser durant cette année pour éradiquer le phénomène du commerce informel à travers l'ensemble des quartiers de la ville.De l'avis de ces élus, ce fléau constitue à longueur de journée une plaie dans la municipalité qui vient de lancer un plan d'action 2014-2017 pour des aménagements et l'embellissement.L'on saura, selon des chiffres avancés, qu'il existe actuellement plus de 20.000 vendeurs informels (nombre qui double durant chaque été), essentiellement des jeunes sans emploi ou qualification et parfois même des personnes âgées qui sont des propriétaires de parcelles agricoles qui s'adonnent à ce commerce informel au vu de tous en échappant à l'administration des impôts.Certes, la commune d'Oran qui dispose de douze secteurs urbains compte plus d'une cinquantaine de marchés couverts dont les box sont désertés par les commerces surtout ceux qui sont versés dans les fruits et légumes et les poissons qui préfèrent occupés la rue en encombrant la circulation automobile où les devants des entrées ainsi que les alentours de ces structures dans une hygiène totalement absente. Ce moyen leur évite de verser chaque mois un loyer à la commune qui pourrait grâce à ces entrées renflouer ses caisses. Ces commerçants de l'informel interrogés dénoncent la main mise de certains responsables locaux sur les box vides.Qu'attendent les services communaux pour inviter les jeunes sans emploi à se faire inscrire pour pouvoir bénéficier des ces box dans la cadre du respect de la loi qui régit le commerce et surtout éradiquer l'informel ' Par exemple, à travers des quartiers huppés de la ville qui sont dotés de véritables marchés comme ceux Michelet, Plateaux, El Makkari et Otmania, des dizaines de box sont inoccupés.Pour un commerçant, «avant de s'attaquer au phénomène du commerce informel, l'APC d'Oran doit appliquer une transparence dans ses actions pour le bien de la municipalité». Il pose la question sur le devenir du marché de la rue des Aurès (Ex- La Bastille) qui, depuis des décennies, devait être délocalisé vers la place Hoche, mais face aux pressions de certains détenteurs de tables, le dossier est toujours dans les tiroirs.




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