Algérie

Commerce illicite Marchés informels



Commerce illicite Marchés informels
Bilan n Les opérations coup-de-poing applaudies et acclamées qui ont visé plusieurs marchés informels durant l'année écoulée, avaient redonné l'espoir d'une vie normale pour de nombreuses familles?Qui aurait pu croire qu'un marché comme Boumati à El-Harrach ou encore l'ancien marché informel du centre-ville de Boufarik, sources de bruits, de saleté et de violences pouvaient disparaître avec autant de facilité et surtout sans grande résistance des tenants de ces milliards exonérés de toutes charges qu'ils généraient chaque année. C'était compter sans la persévérance des acteurs de ce véritable fléau social qui sont patiemment, mais sûrement, revenus en force. En parallèle de la fête, et sans faire de bruit, pas moins de 200 marchés informels ont fait leur réapparition à d'autres endroits à travers le territoire national durant cette même année, dont environ la moitié à Alger et à Oran. Il faut dire que la réalisation des marchés autorisés continue à marquer le pas. Un responsable du ministère du Commerce qui revenait hier dans une déclaration à l'agence Algérie presse service sur le sujet. Ce dernier explique qu'en raison des retards enregistrés dans la réalisation des structures prévues par le programme public arrêté pour mettre fin à ces marchés illicites, cette opération connaît un certain «ralentissement» qui risque de perdurer après le gel d'une centaine de projets de marchés couverts dont la réalisation n'a pas été entamée pour des raisons financières. Et le résultat ne pouvait être autrement que la résurgence de ces marchés. Dans le détail et avec 65 marchés informels ressurgis, Alger vient en tête du classement, suivie de la wilaya d'Oran (32 marchés), de Relizane (15), de Bouira (14) et de Tébessa (13 marchés), précise un responsable de la Direction générale de la régulation et de l'organisation des activités au ministère. Rappelons qu'avant 2012, le développement du commerce informel s'était accéléré en raison notamment du déficit enregistré dans les structures formelles dont le nombre était de 1 500 marchés. Pour la résorption du commerce informel, une enveloppe globale de 14 milliards de dinars avait été mobilisée depuis le lancement de l'opération depuis plus de trois années. Cette allocation est destinée à la mise en place d'espaces commerciaux réglementés au niveau des collectivités locales pour la réalisation de 291 marchés couverts et de 768 marchés de proximité et autres infrastructures. Parallèlement, les autorités publiques ont mis en place un ensemble de mesures et de dispositifs visant à inciter les opérateurs informels à s'insérer dans la sphère légale. Pour l'heure plus de la moitié continuent leurs activités informelles. Soit selon les chiffres du ministère, 28 010 sur 48 500 intervenants sur ces marchés?!




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