Algérie

Commerce extérieur: L'Algérie à la conquête du continent africain


«L'année 2023 sera celle des exportations vers l'Afrique», a déclaré hier, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3, le directeur du suivi de la promotion des exportations au ministère du Commerce, Salim Reggad.Selon lui, les exportations algériennes vers l'Afrique concernent de nombreux produits et matières premières dont «l'urée, l'ammoniac et divers engrais, en plus de l'électronique, des fournitures scolaires, des pâtes, du ciment, du rond à béton et d'autres nombreux produits non transformés». L'intervenant a rappelé que l'Algérie exporte déjà actuellement «plusieurs types d'appareils électroménagers, tels que des réfrigérateurs et des téléviseurs, vers la Libye, le Cameroun, le Bénin, la Côte d'Ivoire et d'autres pays du continent». «Nous travaillons à un plus grand développement de la filière des appareils électroniques, et l'Algérie est en mesure de prendre des parts importantes sur les marchés africains, avec l'avantage comparatif des routes entre l'Algérie et de nombreux pays africains». Le même responsable dit s'attendre à une «plus grande animation de l'économie nationale», en particulier avec la «publication imminente» de plus de «décrets exécutifs» permettant d'activer le «système d'exportation» et «faciliteraient la tâche de l'ensemble des exportateurs, concernant notamment l'aspect de transferts de fonds».
Salim Reggad a également précisé que «le projet routier reliant la ville de Tindouf à la région mauritanienne de Zouerate» permettra «de booster véritablement» les exportations notamment avec la «réduction des délais de transport terrestre entre l'Algérie et la Mauritanie qui passeront de 12 à seulement 3 ou 4 jours». Le responsable au ministère du Commerce a également noté que «l'Algérie connaît une percée majeure en termes de production et de qualité, ce qui nous permettra de devenir un pays de production, d'exportation et d'investissement, et de mettre fin à ce qui était consacré comme un pays d'importation et de dépendance». L'intervenant a aussi relevé que l'Algérie est «un des pays africains producteur d'huile de table et de sucre». «Nous sommes un pays producteur. Nous disposons plus que nos besoins en consommation de sucre et d'huile de table. Et la base de production de ces deux matières est appelée à s'étendre à l'avenir», a ajouté Salim Reggad.
Par ailleurs, tout en notant l'existence de «difficultés de la chaîne de distribution» en Algérie, du fait des «pratiques illégales sur le marché local».
A ce propos, l'intervenant a rappelé que le ministère du Commerce veille scrupuleusement à «la lutte contre la spéculation» en «coordination avec les services de sécurité». Le directeur du suivi de la promotion des exportations au ministère du Commerce a affirmé que le secteur travaille à «rationaliser la facture des importations», mais que cela «ne veut pas dire de les arrêter». «Il s'agit plutôt de les rationaliser, en les soumettant aux besoins du pays et à ce que l'Algérie ne produit pas», a-t-il expliqué. Ajoutant que l'objectif est d'atteindre une «professionnalisation» des opérations d'importation notamment pour la «protection de la production locale».
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