Commerce extérieur: De nouveaux produits interdits à l’importation

Nouveau tour de vis pour les produits importés. Une multitude de produits animaux et de produits d'origine animale tombent dans ce cas d’espèce. Ce type de produits, ceux issus de l’importation, ne seront plus disponibles sur les étals des commerces. Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural vient de transmettre aux inspections vétérinaires des wilayas et aux inspections vétérinaires des postes frontaliers, une nouvelle liste de produits interdits à l’importation.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - La liste des produits interdits à l’importation s’allonge. Désormais, plusieurs produits animaux et produits d'origine animale ne sont plus autorisés à entrer en Algérie.
Dans une note adressée aux inspections vétérinaires des wilayas et des inspections vétérinaires des postes-frontières, la Direction des services vétérinaires (DSV) du ministère de l'Agriculture et du Développement rural annonce la suspension «à titre conservatoire» des importations de nombreux produits alimentaires et non-alimentaires à compter du 1er septembre 2021.
Cette interdiction concerne le thon et tous les produits de la pêche en conserve, le pâté de volaille, la mortadelle de poulet, le corned-beef et les produits de charcuterie cuits et semi-cuits à base de viande blanche et viande rouge. Le yaourt, la crème glacée, la crème dessert et le jaune d'œuf liquide figurent également sur cette nouvelle liste de produits dont l’importation a été suspendue. Idem pour la laine et les poils de chameau ainsi que les appâts vivants destinés à la pêche.
Datée du 5 septembre dernier, la note du ministère de l'Agriculture est destinée aussi aux opérateurs économiques, importateurs d'animaux, de produits animaux et ou d'origine animale. Elle précise que, néanmoins, les produits concernés embarqués avant la date du 1er septembre et/ou arrivés au poste-frontière «feront l'objet d'examen du dossier».
Pour rappel, l’Algérie n’est pas à la première initiative prise dans ce sens, puisque la suspension d’importation touche depuis maintenant quelques années, une très longue liste de centaines de produits dans différents domaines : bâtiment, industrie, agroalimentaire, industrie pharmaceutique... La plupart de ces marchandises sont des produits dans lesquels une autosuffisance a été réalisée ou carrément des non-essentiels dont la suppression de l’importation n’aurait aucun impact sur le marché national.
La démarche entreprise par notre pays intervient justement dans le but de réduire la facture des importations qui pèse lourd sur les réserves de change, favoriser les produits locaux et booster l’économie nationale.