Transformer un local commercial en librairie puis en boutique de fruits et légumes, puis encore en gargote, ne constitue à l'évidence aucun obstacle à Mila.
L'on peut aisément, sans risque de se voir pénaliser, ouvrir un taxiphone pour le changer, au bout de quelques mois, au mieux de quelques années, en débit de boissons ou en agence de voyage. La prolifération, débridée d'ailleurs ces mois-ci, des agences de tourisme et de location de voitures, sachant qu'on peut en trouver une bonne demi-douzaine dans un petit secteur urbain, est l'un des paradoxes de cette multiplication tous azimuts de commerces hétéroclites et en tout genre.Le nombre impressionnant de kiosques multiservice (KMS) et de taxiphones activant dans un même quartier, tout comme l'ouverture, à tous les coins de rue, de pizzerias et autres fast-foods dont l'hygiène alimentaire pour la plupart de ces commerces de dégustation et de restauration, laisse vraiment à désirer, est symptomatique à cet égard. Les magasins de téléphonie mobile des différents représentants économiques et ceux versés dans l'alimentation générale poussent comme des champignons dans plusieurs endroits des villes et cités.Ne sont pas en reste non plus, comme pour bien illustrer que le fléau du chômage cause de ravages parmi les jeunes, les cafeterias, refuge par définition des désoeuvrés et laissés-pour-compte, détiennent la triste palme de l'accroissement échevelé des diverses activités commerciales. Etant des fonctions libérales soumises à la délivrance préalable d'un registre de commerce, il serait plus judicieux encore si les services concernés procédaient à la normalisation et à une meilleure harmonisation de ces pratiques commerciales.
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Posté Le : 18/08/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Boumelih
Source : www.elwatan.com