Commerçants défaillants durant l'Aïd«Ils vont payer cher !»

Les commerçants qui n'ont pas assuré la permanence durant les deux jours de l'Aïd vont voir leurs commerces fermés pendant un mois. C'est la promesse et l'engagement pris, hier, par le ministre du Commerce, lors d'une conférence de presse qu'il a animée au siège du ministère. «Après vérification, les commerçants qui n'ont ni preuve ni excuse valable pouvant justifier la fermeture de leurs boutiques durant les deux jours de l'Aïd vont payer cher», a-t-il martelé. «Nous allons donner des instructions fermes aux directions de wilaya pour passer à l'acte. En dépit de l'absence d'un ancrage juridique, voir l'amendement de la loi 04-08 du 14 août 2004 fixant les conditions d'exercice des activités commerciales adopté cette année par les deux chambres parlementaires, nous allons procéder à une sanction administrative par la fermeture d'un mois. C'est une sanction minimale». Malheureusement, ils ont échappé cette année, puisque dans ce cas là de non-respect de cette loi, ces commerçants seraient sanctionné par une amende allant de 200 000 DA à 500 000 DA. Sur les 13 633 commerçants concernées par la permanence, un nombre qu'il juge «faible», environ 1 143 commerçants n'ont pas assuré la continuité du service durant la fête religieuse de l'Aïd. Ce chiffre représente 8 %, seulement, du total des commerçants concernés par la permanence, a-t-il indiqué. Le cas frappant est enregistré à Alger et à Chlef. 24 % des commerçants de l'Algérois ont failli à leur engagement durant les deux jours fériés. Interrogé sur la permanence des pharmaciens, il indique que ces derniers ont leur propre programme de nuit. Ils ont refusé la permanence et ont réclamé que ce dossier soit pris en charge par le ministère de la Santé et non par le ministère du commerce.