Algérie

Commentaire : Peur sur le football



La Fédération algérienne de football (FAF) fonce tête baissée dans le mur. Elle agit hors cadre de la loi et de ses propres statuts qu'elle transgresse sans état d'âme à cause d'une absence de maîtrise évidente des textes qui régissent son activité.Elle vient, de nouveau, d'en administrer la preuve en publiant le calendrier de la tenue de ses assemblées générales (extraordinaire, ordinaire et élective) et celles de trois Ligues (LFP, LNFA, LIRF) qui ont activé plus d'une année avec à leur tête respective un «président» sans mandat, qui plus est candidat à sa propre succession. Du jamais vu dans les annales du football.
Passons, on y reviendra un peu plus loin. Au début du mois de novembre dernier, la Fédération via un communiqué sur son site a publié le calendrier de la tenue des assemblées générales des ligues citées et a prié ses démembrements de prendre toutes les décisions y afférentes. Elle a précisé que c'est le Bureau fédéral qui a fixé les dates des assemblées.
Cette décision a soulevé un double problème. D'abord, celui de l'annonce de la validation des amendements des statuts des ligues par le Bureau fédéral sans celui du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS).
Préalable indispensable à la validation de tout amendement de statuts. La FAF ne semble pas avoir observé cette obligation. Cela entraine automatiquement le report de l'adoption des statuts par l'Assemblée générale. Le second problème qu'a soulevé l'annonce du Bureau fédéral est celui de la conformité de la décision avec les statuts.
D'aucuns ont indiqué que le président de la Fédération n'a pas le droit de convoquer l'Assemblée générale des ligues. Ce n'est pas évident.
Les ligues en question agissent toujours sous la coupe des anciens statuts qui donnent le droit au président de la FAF de convoquer les Assemblées générales des trois ligues citées. Maintenant, revenons à la grave entorse et transgression des statuts à laquelle s'est livrée la Fédération à travers son organe de contrôle et de gestion, le Bureau fédéral.
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