Algérie

Commentaire : Journalistes, dites-vous'



La déconfiture du Maroc au Sahara occidental n’est  un secret pour personne. Y compris pour les sujets de Sa Majesté. Battu à plate couture par la justesse du combat que mènent les Sahraouis, le Maroc, qui vient de perdre le soutien espagnol à ses thèses coloniales, - la vice-Première ministre espagnole, Maria Teresa Fernandez de la Vega, a indiqué cette semaine que l’Espagne soutient «une paix juste, durable et mutuellement acceptable» pour le Sahara occidental, qui respecte «le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions de l’ONU»-  perd les boules. Au point d’« impliquer un responsable de l’ONU » dans le blocage des visites entre les familles sahraouies et d’aller recruter de jeunes désœuvrés d’Afrique subsaharienne pour quelques dirhams pour organiser une marche de soutien à son chimérique plan d’autonomie au Sahara occidental et une haie d’honneur à Ould Sidi Mouloud, un personnage des dessins animés qui ne fait rire personne. Sans soutien à son plan au Sahara, Mohamed VI a cru bon de demander à ces jeunes de faire une marche pour soutenir son plan et faire une haie d’honneur à un Ould Sidi Mouloud dans les camps des réfugiés à Tindouf où le journal Assahra Al Ousbouaia, ignorant les règles les plus élémentaires de la profession, a dépêché deux de ses journalistes pour couvrir l’événement : c’est-à-dire l’arrivée de l’ex-policier, sans avoir au préalable demandé une autorisation aux maîtres des lieux.Comme si Tindouf était en territoire marocain. Last but not least, des organisations, censées lire et dire le droit, ont plongé pieds joints et mains liées dans cet écart aux règles d’usage. Certaines, comme le SNPM, (Syndicat de la presse marocaine), pressent l’Algérie de permettre aux deux Marocains d’exercer leur travail sans aucune restriction.Ou la LMDDH (Ligue des droits de l’Homme), qui a dénoncé béatement l’arrestation des deux Marocains « dans une chambre d’hôtel » et exigé leur libération immédiate et la garantie de leur droit à exercer leur profession. Il est vrai que les subventions accordées à ces ONG, qui n’ont jamais pipé un mot sur les drames humains qui se déroulent au Royaume et au Sahara occidental, se mesurent à l’aune des insultes proférées contre l’Algérie.


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