Alors que le vieux projet de Bellara qui devait être, à la fin des années 1970- début 1980, le second grand pôle sidérurgique algérien, est ressorti des cartons et s'impose comme l'un des plus ambitieux investissements industriels de la nouvelle décennie, deux «monstres» de l'électronique algérien ayant connu moult problèmes qui ont failli les étouffer, se voient dotés d'un plan de 17,5 milliards de dinars.
Enie et Eniem sont aussi des vestiges de l'Algérie industrielle des années 1970 ! Ce sont de bonnes nouvelles pour la société algérienne très attachée aux produits de Bel Abbès et Tizi Ouzou, pour le secteur public et pour l'économie nationale. Avec le développement prodigieux de l'industrie électronique privée (Samsung, LG, Condor), l'avenir semble prometteur et la prochaine phase pourrait bien être celle d'une exportation massive de ces produits de haute qualité technologique. Cette Algérie qui revient à l'industrie et cet argent public qui booste ses secteurs- clés, c'est bien le signe d'une timide réindustrialisation encouragée et soutenue par l'Etat. Il restera, bien sûr, à moderniser et mécaniser l'agriculture, améliorer les services et lancer un vaste plan d'aménagement touristique. Là aussi, les investisseurs étrangers se faisant prier, il est temps que l'Etat prenne ses responsabilités en réalisant de vastes zones touristiques fortement intégrées. Quant à leur gestion, elle pourrait être confiée aux spécialistes mondiaux de l'hôtellerie. Espérons que ce n'est point là une embellie passagère et que, réellement, l'on ait pris conscience de la gravité du «tout import» qui est une insulte aux richesses naturelles et au formidable potentiel humain de l'Algérie.
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Posté Le : 10/07/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M F
Source : www.lesoirdalgerie.com