Algérie

Commentaire



Réfléchir «action» Les autorités doivent maintenant dépasser le stade des recommandations à l’étranger pour que se tienne une conférence, sous auspices onusiens, destinée à débattre du contenu à donner au concept de terrorisme. Cela fait plus de quinze années au moins qu’on invite, mais en vain, la communauté internationale à cette réunion. Nous devons d’abord nous convaincre que des deux désinences du terrorisme, celle qui est prise en compte dans le monde est celle qui produit des implications sur les pays occidentaux exclusivement. Nous devons également nous convaincre que chacun des Etats occidentaux tient à se réserver une marge de manœuvre en disposant de la possibilité d’une appréciation souveraine de la nature de l’acte à incriminer. Avec la communauté internationale, l’Algérie, pratiquement, tournait autour du pot au point où on pourrait dire que le service rendu dans les relations internationales est à sens unique. Aucun indice n’est visible d’un alignement de la vision occidentale sur la vision algérienne. La situation interne en Algérie relève toujours de la même perception, à savoir qu’elle s’explique par une «logique interne» à l’Algérie. D’autre part, sur le volet interne, il ne sert également plus à rien, ou à presque rien, de continuer de dire que le terrorisme est aveugle, que la voie suivie pour le combattre est la meilleure, qu’il n’y a pas d’autres voies, qu’il s’agit des égarés. On peut bien continuer encore de qualifier de «hordes sauvages», à parler de «coups de butoir des forces de sécurité», cela fait 15 années qu’on en parle, de la même façon. Il faudrait maintenant passer au stade opérationnel. Que faut-il faire? Que devons-nous faire?


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