Algérie

Commentaire


Les limites du système politique Le système politique en vigueur doit, bien évidemment, changer. Pas dans le sens de renforcer le Pouvoir en affaiblissant l’Etat, ce qui expliquerait en partie les affaires «mafieuses», l’Etat étant trop affaibli pour limiter le «pouvoir» du «Pouvoir». Cela est valable aussi bien pour les institutions que pour tous les organismes, où ceux qui sont à des postes de commandement ne rencontrent pas de contre-pouvoir ; et cela n’est pas encore fini. Il doit changer ce système suite au constat que c’est lui, à travers les décennies, qui a généré une situation où entrent en conjonction des enjeux autour du Pouvoir et en même temps du clivage idéologique.Dans le cadre du système, les succès n’ont pas été au rendez-vous. Quel succès quand on subit les implications d’une tragédie nationale, et ce n’est pas encore fini. Quel succès quand les moyens de lutte contre la violence rencontrent leurs limites dans le cadre de ce système. Idem pour les relations à l’intérieur du triangle institutions/partis/populations, où les relations prises deux à deux, et même dans le cadre trilatéral, ne sont pas du tout au beau fixe. Quel succès quand les Présidents sont «installés» d’abord avant d’être élus, quand il est donné l’impression que certains veulent les faire durer et que pour les faire partir, il faudrait recourir aux moyens de déstabilisation. Chadli n’avait pas terminé son troisième mandat ; Boudiaf que Dieu ait son âme ! Zeroual est parti suite à ce qu’il fut une cible «collatérale», (en réalité centrale), alors qu’il n’est pas dit que les tirs croisés sur le bilan du gouvernement ne sont pas, en réalité, destinés à annoncer qu’il n’y aurait pas de révision de la Constitution en vue de ne pas limiter le nombre de mandats. Le système politique doit changer car il n’y a rien de neuf avec l’avènement du multipartisme. Toutes les contradictions ont été reconduites et minent tous les efforts entrepris. N’est-ce pas que nous sommes encore à compter exclusivement sur le pétrole et que, sans lui, actuellement, nous serions le «Biafra», comme le disait un jour Ouyahia?
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)