Algérie

Commentaire



Pourquoi un doute permanent ? Quels que soient les gouvernements en place, les programmes initiés, les promesses faites, les « heureux « événements survenus, on n’en a jamais fini avec les éléments de doute, les pessimismes, les refus de voir « blanc «. Cela apparaît naturel après que les différents gouvernements passés aient affiché trop d’ambitions, soucieux plutôt des effets d’annonce, cherchant à plaire sur le moment. Ils avaient tellement placé trop haut le niveau de leurs promesses qu’à la fin, ils ont relevé le niveau des exigences des populations et que tout ce qu’ils réalisent apparaît trop peu par rapport aux attentes. Alors, c’est le doute permanent qui s’installe, l’inquiétude aussi et parfois même l’angoisse qui sont véhiculés par l’opinion publique. Allez convaincre les « harraga « qu’ils n’ont plus intérêt à risquer la noyade car le gouvernement, selon le ministre de la Solidarité et de l’Emploi, « a créé des centaines de milliers d’emplois».Ce ministre a perdu en route le «volet» emploi, sans doute que l’emploi n’est plus une composante de la solidarité. Les harraga, pour ne parler que d’eux, n’ont pas vu venir ces emplois, ni pas centaines de milliers ni par centaines tout court. Ça leur fait une «belle jambe» aux chômeurs que de leur dire que le taux de chômage a baissé. C’est comme cette histoire de paix où le GSPC s’excusa d’avoir ciblé par erreur un émir de l’AIS, ce qui revient à dire que ce n’est pas par erreur qu’il cible les forces de sécurité. Espère-t-il «récupérer», un jour, les anciens de l’AIS, c’est-à-dire leurs «frères» de combat ? On dit qu’il y a un problème de confiance qui se pose entre les gouvernés et les gouvernants, sinon comment expliquer que l’économie n’a jamais pu être relancée (ou plutôt lancée), que les populations ont toujours douté des institutions, que la violence existe encore, qu’il y a une course publique à la naturalisation à l’étranger, que le multipartisme a perdu de son crédit ?


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)