Algérie

Commentaire



Pour le suivant, l’alliance encore disponible Ce n’est pratiquement que dans les dictatures qu’être au sein du gouvernement ou à la tête de celui-ci ne signifie pas être au pouvoir, à moins de faire partie et, en tant qu’acteur, de ceux qui ont fait le coup d’Etat. A croire nos acteurs politiques, seul le président de la République représente le pouvoir, c’est-à-dire lui-même, et qu’il est la source légitimatrice de l’action du gouvernement. Rien n’à avoir donc avec les élections législatives qui ne devraient pas tellement être une source légitimatrice puisque les partis ont beau disposer d’un groupe parlementaire, ils se privent ou ils sont privés du pouvoir d’initier un projet de loi. Quand bien même d’ailleurs qu’un groupe parlementaire -on l’a vu avec le HMS- veuille initier un projet de loi, ce dernier n’a jamais été déclaré recevable, sauf bien sûr la seule fois où le parlement a osé et réussi, cela n’ayant concerné que le statut et les avantages de député. Serait-il vrai que le président à lui seul symbolise le pouvoir, détient tous les pouvoirs en main, et que rien, absolument rien, ne peut se faire sans ses instructions?Il est vrai que fermer le champ politique rend plus opaque le processus de prise de la décision nationale car il est difficile, vraiment difficile, que puisse régner la transparence dans ces conditions et que l’opposition puisse réellement servir de miroir qui renverrait l’image d’un pouvoir éparpillé ou ramassé. Tant que l’opposition demeure fictive ou est rendue fictive ou impuissante, il y a la certitude que le pouvoir agit unilatéralement, mais il n’y a pas cependant celle d’un pouvoir cohérent, avec une cohésion interne compte tenu des hypothèses souvent annoncées d’un pouvoir divisé en clans avec pour chacun de ces clans le bénéfice d’un droit de veto quand ses intérêts sont mis en jeu. Il serait alors normal que les partis chargés d’appliquer le programme dont on dit qu’il est celui du Président puissent se considérer comme non responsables et non coupables de ce que les objectifs ne soient pas atteints. Ils ne constitueraient ainsi qu’une main d’œuvre à formation supérieure, ce qui les place dans une situation où ils pourraient, de la même façon, prendre en charge, la mise en œuvre du programme du futur président de la République, après avoir servi deux présidents successifs. Au suivant!


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