Algérie

Commentaire



La lente agonie du droit international Le droit international est mort. Il est remplacé par les rapports de force. L’Onu dirigée par Koffi Annan est sommée de devenir un instrument de légalisation des Etats-Unis, c’est-à-dire d’Israël puisque par Américains interposés, les Israéliens y disposent du droit de veto. Le Conseil de sécurité de l’Onu n’a plus le choix qu’entre deux options: se soumettre aux Etats-Unis ou se condamner à la marginalisation en se résignant au spectacle désolant de son court-circuit pour tout ce qui concerne la construction du nouvel ordre international qui est en train de se dessiner. Il y a cependant une troisième hypothèse. Le chaos a commencé au Proche Orient, selon la théorie américaine de l’instabilité constructive que les pays arabes et musulmans concernés, au premier chef, qualifient plutôt de destructrice. Peu importe les implications qui en découlent sur les court et moyen termes, les Etats-Unis et Israël ayant investi dans les long et très long termes. Aussi bien pour l’Irak que pour ce qui concerne le Liban, les Américains et les Israéliens acceptent, pour ne pas dire qu’ils souhaitent ou qu’ils y contribuent, qu’éclatent des guerres civiles qui leur permettront, d’une part, de ne plus devenir des cibles priorisées, d’autre part, de manipuler comme ils savent bien le faire afin de faire émerger les courants qui leur prêteront allégeance. Le droit international est sûrement mort, car toutes les grandes puissances ne peuvent rien faire et ne veulent rien faire quand il s’agit d’incriminer Israël. Ceci n’empêchera pas le secrétaire général de l’Onu de croire qu’il peut encore sauver ce qui reste du droit international, toutefois en faisant dans la discrimination puisqu’il ne réclame l’application que de la seule résolution 1559 qui est en faveur d’Israël et jamais celles qui sont défavorables à ce dernier. Les pays arabes savent très bien ce qui les attend dans le cas où Israël les place en position de cibles et ils feront tout leur possible pour que cela ne leur arrive pas.


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