Algérie

Comment vendre l'image d'une commune ?



La conférence franco-maghrébine sur les métiers et la recherche en communication territoriale et publique a été ouverte, hier matin, à l'université Mentouri de Constantine (UMC), en présence de plus de 200 participants nationaux, dont beaucoup d'enseignants et de chercheurs en communication des universités de Constantine, Béjaïa et Annaba, ainsi que les étudiants du département communication de l'université Mentouri et une vingtaine d'étrangers venus de France, de Tunisie et du Maroc.

 C'est le recteur de l'université M. Abdelhamid Djekoune qui a ouvert cette conférence internationale, organisée en collaboration avec l'université Paul Verlaine de Metz (France). Parmi les deux premières interventions qui ont ouvert le cycle des conférences-débats qui se dérouleront les 4 et 5 mai, nous avons suivi celle du Pr Vincent Meyer, vice-président des relations internationales de l'université Paul Verlaine de Metz, qui a traité du sujet : «Communication territoriale, communication d'action et d'utilité publique : quelles définitions ?».

 Selon le conférencier, même une commune peut vendre son image pour peu qu'elle évite de tomber dans le marketing publicitaire. «En vendant l'image d'une commune, il faut informer un public, il faut promouvoir et émouvoir en même temps, sensibiliser, prévenir et mobiliser» dira le Pr. Meyer. Dans ce cadre, il a déterminé quelques pistes de réflexion, des superpositions et des brouillages sur le pourquoi de la communication. Il a souligné qu'en fait, on fait la promotion d'un territoire et pas forcément celle des pouvoirs publics, l'essentiel étant de rester modéré. Mais il y a une chose fondamentale qu'il faut retenir : l'obligation de l'information. Et il a précisé que la communication est omniprésente sur nos territoires. Ne serait-ce que dans le simple acte de la signalisation, routière ou autres, la communication est tout le temps là et elle sert l'intérêt général, la promotion des lieux et des cultures car la communication, selon le Pr. Meyer, ne saurait faire table rase du passé.

«Quand on communique sur un territoire, il faut mettre en valeur son passé qu'il ne faut pas dénigrer, dit-il. Il faut enfin éviter la communication instrumentalisme. La communication du 3ème millénaire n'est pas celle des années 80 où tout le monde, toutes les villes se vendaient de la même manière, continue le conférencier selon lequel il y a aujourd'hui un sérieux dans le travail et chaque commune essaie de singulariser par rapport à sa voisine ou à une autre ville. «C'est un travail d'appoint qui ne vient pas du jour au lendemain», a conclu le Pr. Meyer.




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