Algérie

Comment valoriser les produits du terroir



Zaki Hariz, président de la Fédération algérienne des consommateurs, estime qu'il faut libérer les initiatives qui sont seules capables de créer de la richesse au niveau local.Dans le cadre de l'Année internationale des fruits et légumes, déclarée par l'Assemblée générale des Nations unies, une journée technique ayant pour thème "Promotion des produits du terroir et évaluation organoleptique des fruits" s'est déroulée, hier dimanche, au Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa. Organisée par l'Institut technique de l'arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV) d'Alger, en collaboration avec la Fédération algérienne des consommateurs, la journée, qui a eu pour slogan "Miser sur l'authenticité et la typicité organoleptique des fruits", a été marquée par la présentation de plusieurs conférences en rapport avec la thématique retenue.
Les exposés ont focalisé sur les thèmes relatifs à "La labellisation comme outil indispensable à la valorisation des produits du terroir", au "Rôle des associations de protection des consommateurs en matière d'incitation à l'appréciation de la qualité des fruits par les jeunes consommateurs", au "Terroir et son influence sur la qualité (...)" et à l'"Importance de l'analyse sensorielle dans l'évaluation de la qualité des fruits". Dans l'exposé des motifs, les organisateurs ont expliqué que la "valorisation ne peut être abordée sans prendre en compte le consommateur. Car les produits locaux doivent prendre leur place dans les systèmes alimentaires pour avoir plus de chance d'être adoptés. Ils doivent répondre à un réel besoin du consommateur : retrouver à travers l'acte de consommation un plaisir associé à la provenance d'un produit. À cela s'ajoute la question du goût et de son évolution qui ne peut être dissociée de la consommation influencée par la disponibilité d'une information fiable sur la qualité des produits".
Selon le président de la Fédération algérienne des consommateurs, Zaki Hariz, la tenue de la journée a pour objectif de poser la problématique sur les conditions à mettre en place pour la valorisation du potentiel productif concernant les produits du terroir en tenant compte, dans la stratégie de développement, des points forts et des points faibles pour affronter le marché mondial, sachant que le savoir-faire existe et qu'il n'exige rien d'autre pour être relancé. Il suffit, dira-t-il, de libérer les initiatives qui sont seules capables de créer de la richesse au niveau local, alors que le rôle des responsables est d'être des facilitateurs et des régulateurs. "Les responsables à l'échelon local doivent encourager toutes les initiatives dans le but de favoriser l'investissement, les actions de partenariat et d'entrepreneuriat. Quant aux instituts et centres spécialisés du secteur de l'agriculture et des autres institutions, leur rôle consiste à servir de support technique pour l'amélioration de la qualité des produits du terroir." En matière de labellisation, le directeur général de l'ITAFV, Rebiha Khaled, a exposé la démarche légale et réglementaire à suivre pour l'obtention du label d'un produit du terroir et la reconnaissance par le comité national de labellisation.
En effet, la procédure consiste en la fourniture d'un dossier de demande de reconnaissance qui est déposé par le demandeur auprès du comité national de labellisation qui procède à son étude et à sa validation, suivie de la promulgation d'un arrêté par le ministère de l'Agriculture et du Développement rural.

M. EL BEY


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