Algérie

Comment sauver le club de la crise ' CR Belouizdad



Comment sauver le club de la crise '                                    CR Belouizdad
La crise financière touche pratiquement tous les clubs, mais elle est encore plus aiguë au sein de la formation du CRB.
Une crise sans précédent et qui en fait souffrir plus d'un. «On ne connaît plus ce que veut dire être payé à la fin de chaque mois, vu qu'il n'y a pas d'argent pour être payé. Tout le monde doit attendre plusieurs mois pour toucher son argent sous forme de rappel», nous dira un cadre de l'équipe sous couvert de l'anonymat pour éviter toutes représailles. Une situation qui dure depuis plusieurs mois ne fait que pénaliser le club et les joueurs qui sont dans l'obligation de recourir à toutes formes de contestations.
Il y a urgence dans la maison belouizdadie, mais personne ne veut agir, car le fardeau financier est devenu trop lourd. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui font que l'un des membres du CSA/CRB et candidat à la présidence du club amateur, en l'occurrence Karim Chetouf, s'est retiré de la course à la présidence du CSA.
Ce dernier avait pourtant le soutien de tous les membres. Un autre candidat par contre, en l'occurrence l'ex-président et ancien joueur du CRB, Mokhtar Kalem, maintient toujours sa candidature. Intervenant sur une chaîne satellitaire, le candidat à la présidence du CSA/CRB ne manquera pas d'évoquer la situation du club et de la SSPA.
Il estime, à ce sujet, que ce qui lui importe le plus «est le projet de celui qui veut prendre en main les destinées du CSA» et d'ajouter : «Le mal du CRB vient des opportunistes qu'il faut bannir à jamais.» Pour rappel, la SSPA/CRB croule sous des dettes estimées à plus de 20 milliards de centimes, selon les propres dires de l'actuel responsable de la société sportive par actions, Azzedine Gana. Une situation financière des plus chaotiques, ce qui laisse penser que la SSPA/CRB risque de ne pas trouver preneur.
Seule l'ouverture du capital social de la SSPA pourrait sauver le club et le sortir de sa crise. Mais pour cela, il faudra un gros investisseur ou bien une grande société. Selon notre source, le CSA n'attend que cet apport pour faire avancer les travaux pour l'élection du nouveau bureau du CSA, pour lequel trois hommes se sont officiellement portés candidat, à savoir Kalem, Harket et Aït Tigrine, pour une AG élective qui devrait se tenir la semaine prochaine.


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