Algérie

Comment peut-on éviter les drames '



Comme à chaque saison hivernale, l'intoxication au monoxyde de carbone fait des dizaines, voire des centaines de morts en Algérie. Si les causes de ces drames sont multiples, les gestes de prévention sont très simples, il suffit de les respecter pour préserver des vies.Comme à chaque saison hivernale, l'intoxication au monoxyde de carbone fait des dizaines, voire des centaines de morts en Algérie. Si les causes de ces drames sont multiples, les gestes de prévention sont très simples, il suffit de les respecter pour préserver des vies.
Le dernier incident du genre remonte à avant-hier, où quatre membres d'une même famille sont décédés asphyxiées par le monoxyde de carbone émanant d'un appareil de chauffage. L'incident s'est produit dans la commune d'Aïn-Azel à 50 kilomètres au sud de Sétif. Selon la Protection civile, il s'agit d'une mère âgée de 32 ans et de ses trois enfants, deux garçons et une fille âgés entre 2 et 10 ans.
Le père de 33 ans a été sauvé in extremis par les éléments de la Protection civile. Dans un entretien accordé au quotidien l'Expression, le colonel Farouk Achour, directeur de l'information à la Protection civile, affirme qu'on "enregistre chaque année une moyenne de 150 morts intoxiqués au CO". Cela sans compter des milliers d'autres qui sont sauvés par la Protection civile. Pour ce qui est de la saison hivernale actuelle, l'intervenant déplore que depuis le 1er novembre dernier, "10 personnes ont perdu la vie et plusieurs dizaines d'autres ont été incommodées par le gaz carbonique".
Les causes qui mènent au drame
Revenant sur les causes de l'intoxication au monoxyde de charbon, le même responsable indique en premier lieu "la nonconformité de certains chauffages à gaz. Dans d'autres cas, l'appareil est bon, mais il a été mal installé par des personnes non qualifiées pour ce type d'intervention, très sensible", a-t-il ajouté. Autre raison pouvant provoquer ce type d'incident, il cite "les conduites d'évacuation défectueuses, le manque de ventilation dans les domiciles, les cheminées bouchées et qui ne sont pas ramonées au début de l'hiver...". L'intervenant a également alerté sur une pratique constatée dernièrement ; il s'agit de l'installation des évacuations qu'il faut dans les balcons des domiciles qui sont généralement équipés de baies vitrées. Ainsi, "quand il fait froid ou qu'il pleut, ces baies vitrées sont fermées et les gaz brûlés reviennent donc à l'intérieur du logement. Ce qui mène à la catastrophe", a-t-il prévenu. Afin d'éviter ce genre de drames, le directeur de l'information à la Protection civile met l'accent sur la nécessité "de multiplier les aérations, car, même si l'appareil est défectueux ou mal installé, si on a une bonne ventilation, on peut éviter le risque d'asphyxie".
D'ailleurs, il tient à précise qu'il n'est "pas question de gros investissements, mais juste d'une ouverture haute et basse qui permet de renouveler l'air". À ce propos, il insiste sur "la qualification des gens qui font le montage de ces chauffages, qui devront vérifier l'appareil, les installations et surtout s'assurer qu'il y a les aérations qu'il faut". En outre, il préconise également l'installation de détecteurs de monoxyde de carbonE. Ces appareils "peuvent être aussi une solution pour prévenir ce type d'accidents".
Le dernier incident du genre remonte à avant-hier, où quatre membres d'une même famille sont décédés asphyxiées par le monoxyde de carbone émanant d'un appareil de chauffage. L'incident s'est produit dans la commune d'Aïn-Azel à 50 kilomètres au sud de Sétif. Selon la Protection civile, il s'agit d'une mère âgée de 32 ans et de ses trois enfants, deux garçons et une fille âgés entre 2 et 10 ans.
Le père de 33 ans a été sauvé in extremis par les éléments de la Protection civile. Dans un entretien accordé au quotidien l'Expression, le colonel Farouk Achour, directeur de l'information à la Protection civile, affirme qu'on "enregistre chaque année une moyenne de 150 morts intoxiqués au CO". Cela sans compter des milliers d'autres qui sont sauvés par la Protection civile. Pour ce qui est de la saison hivernale actuelle, l'intervenant déplore que depuis le 1er novembre dernier, "10 personnes ont perdu la vie et plusieurs dizaines d'autres ont été incommodées par le gaz carbonique".
Les causes qui mènent au drame
Revenant sur les causes de l'intoxication au monoxyde de charbon, le même responsable indique en premier lieu "la nonconformité de certains chauffages à gaz. Dans d'autres cas, l'appareil est bon, mais il a été mal installé par des personnes non qualifiées pour ce type d'intervention, très sensible", a-t-il ajouté. Autre raison pouvant provoquer ce type d'incident, il cite "les conduites d'évacuation défectueuses, le manque de ventilation dans les domiciles, les cheminées bouchées et qui ne sont pas ramonées au début de l'hiver...". L'intervenant a également alerté sur une pratique constatée dernièrement ; il s'agit de l'installation des évacuations qu'il faut dans les balcons des domiciles qui sont généralement équipés de baies vitrées. Ainsi, "quand il fait froid ou qu'il pleut, ces baies vitrées sont fermées et les gaz brûlés reviennent donc à l'intérieur du logement. Ce qui mène à la catastrophe", a-t-il prévenu. Afin d'éviter ce genre de drames, le directeur de l'information à la Protection civile met l'accent sur la nécessité "de multiplier les aérations, car, même si l'appareil est défectueux ou mal installé, si on a une bonne ventilation, on peut éviter le risque d'asphyxie".
D'ailleurs, il tient à précise qu'il n'est "pas question de gros investissements, mais juste d'une ouverture haute et basse qui permet de renouveler l'air". À ce propos, il insiste sur "la qualification des gens qui font le montage de ces chauffages, qui devront vérifier l'appareil, les installations et surtout s'assurer qu'il y a les aérations qu'il faut". En outre, il préconise également l'installation de détecteurs de monoxyde de carbonE. Ces appareils "peuvent être aussi une solution pour prévenir ce type d'accidents".


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