Algérie

Comment mettre fin au projet d'expansion israélienne



La question des prisonniers constitue un volet important de la lutte contre l'occupant israélien, qui détient 4 700 Palestiniens, dont certains depuis trois décennies.La communauté internationale, ou une partie de cette communauté qui soutient la lutte du peuple palestinien contre Israël célébrera aujourd'hui la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, dans un contexte marqué par l'intensification de la colonisation israélienne en Palestine et le blocage persistant du processus de paix, exacerbés par la normalisation des relations entre l'entité sioniste et certains pays arabes, qualifiée de "trahison" à la cause palestinienne. L'ONU a retenu, en 1977, la date du 29 novembre pour la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Cette date, choisie en raison de sa signification et de son importance pour le peuple palestinien, est basée sur l'appel de l'Assemblée générale des Nations unies à la célébration annuelle de la résolution sur le plan de partage de la Palestine. Adoptée le 29 novembre 1947, cette résolution est destinée à créer un Etat arabe et un Etat juif sur ce territoire disputé et convoité.
Depuis, le peuple palestinien continue d'y perdre du territoire au profit d'Israël et les conditions de vie des Palestiniens se sont détériorées. Les Palestiniens sont également victimes d'agressions militaires à répétition, tuant plusieurs civils innocents (hommes, femmes et enfants), notamment dans la bande de Ghaza, soumise à un strict blocus depuis 15 ans. La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien offre traditionnellement à la communauté internationale l'occasion de concentrer son attention sur le fait que la question de la Palestine n'est pas encore réglée et que le peuple palestinien n'a pas encore atteint ses droits inaliénables tels que définis par l'Assemblée générale (AG), à savoir le droit à l'indépendance et à la souveraineté nationale, et le droit des Palestiniens de retourner dans leurs foyers et vers leurs biens, d'où ils ont été déplacés. Cette année, la Journée de solidarité avec le peuple palestinien intervient au moment où la question palestinienne a connu un développement dangereux, marqué par la signature, fin 2020, d'"accords de normalisation" entre l'entité sioniste et quatre pays arabes. Les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc ont ainsi "normalisé" leurs relations avec l'entité sioniste, dans le cadre des "Accords d'Abraham", bafouant ainsi l'initiative de paix arabe.
En 2002, lors du sommet de la Ligue des Etats arabes à Beyrouth, l'Arabie Saoudite avait proposé l'Initiative de paix arabe qui prévoyait la normalisation des relations avec Israël sous certaines conditions, dont principalement la création d'un Etat palestinien "indépendant" et "souverain" sur les territoires palestiniens occupés. La question des détenus palestiniens en Israël est aussi une source de préoccupation pour l'Autorité palestinienne et l'ONU.
L'occupation israélienne détient actuellement pas moins de 4700 prisonniers, hommes et femmes, dans ses prisons, dont 600 présentant des maladies, 200 d'entre eux nécessitant des soins et interventions, 544 personnes condamnées à perpétuité et 500 autres privées de liberté à la suite de décisions de détention administrative, une mesure arbitraire ne reposant sur aucune accusation ou procès, selon le chef de l'Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Kadri Abu Bakr. Israël retient également prisonniers 200 mineurs et 34 femmes, tandis que 104 Palestiniens sont détenus depuis plus de 20 ans, dont 25 autres bien avant la signature de l'Accord d'Oslo, et 227 détenus sont décédés dans des centres de détention par négligence médicale, sous torture et certains sont la cible d'assassinat direct, a-t-il ajouté dans un entretien qu'il a accordé à l'APS.

R. I./Agences


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