Comment les journalistes russes ont vécu la défaite dans la zone mixte'

La presse russe a exprimé sa colère en fin de match après l'élimination de sa sélection nationale, pourtant favorite devant la sélection algérienne dans ce groupe H, mais qui fut éliminée alors qu'elle n'avait besoin que d'une petite victoire pour aller en huitièmes de finale du Mondial 2014. «Ils ont brisé nos cœurs ! clame un journaliste qui propose que «Capello doit quitter la sélection russe», et ce, dans une zone mixte bouillonnante. Les journalistes russes se montrent tout aussi sévères envers leurs joueurs qui, à leurs yeux, «ne pensent pas au prestige du football de la mère patrie mais à leurs primes», nous révéla un des envoyés spéciaux de la presse russe.«Quand vos supporteurs prennent des risques pour aller vous soutenir, traversant trois continents, vous n'avez pas le droit de perdre. En aucun cas ! Et surtout pas de manière si honteuse, commente-t-il encore en faisant allusion aux trois sorties ratées par les poulains de Fabio Capello. «Plus de 2?000 supporteurs russes qui ont fait le déplacement pleurent, crient leur déception avant de devenir silencieux alors que leur équipe quitte le terrain. Sans les remercier, sans s'excuser !» s'emporte-t-il. La Coupe du monde 2014 est une «page noire» de l'histoire du football russe, nous dira notre confrère russe.Un autre envoyé spécial russe faisait semblant d'être plus calme. «C'est si triste et dérangeant. Mais je dois dire que je ne peux rien reprocher à nos gars : ils se sont battus avec toutes leurs forces. On était absent du Mondial depuis plus de 12 ans. Notre sélection est composée essentiellement de joueurs évoluant dans le championnat local, il fallait s'attendre à des miracles», confie-t-il à son compatriote avant d'enchaîner : «Moi, je suis pour que Capello reste à la tête du staff technique, et prépare le Mondial 2018. C'est le technicien qui connaît désormais bien le football russe, donc faisons dans la continuité.»