Algérie

Comment ils repensent les effets de la pandémie !


Comment se défendre contre les lacunes qu'accumulent ceux censés dispenser le savoir et aider à mieux faire avancer le niveau du système éducatif qui laisse à désirer 'Je n'arrive pas à me sortir de la tête le fait insupportable que des chefs d'établissement profitent des effets ravageurs de la pandémie pour mettre fin à la mixité dans leur école.
Je n'arrive pas à croire que mon pays ne cesse de prendre des coups de la part d'esprits rétrogrades qui fleurissent de façon aussi déconcertante. Mais pourquoi s'en étonner quand la tendance consiste à transformer une enfance innocente en proie qui, bientôt, pourrait n'aspirer qu'à rejoindre, au plus vite, les rangs des accros aux méfaits de la prédication ' Et puisque tout le monde paraît branché ailleurs, autant y aller à bride abattue et s?en donner à c?ur joie. Parce que plus personne n'ignore que moins le corps enseignant en fait pour défendre le futur d'une Algérie en panne de réflexion quand elle n'est pas en rupture totale avec le progrès et mieux il se porte ! Qui oserait nier que quand on ne nous servait pas du Benghabrit «la Juive», on nous la faisait autrement parce qu'il faut toujours une raison pour entériner un débrayage injustifiable.
Des grèves successives qui compromettent l'avenir, à peine entamé, de jeunes enfants et celui de classes otages d'un programme dont ils ne connaissent jamais la fin parce que le corps enseignant est soit en grève soit servi par une Covid-19 qui incite parfois à rester chez soi.
Une occasion en or pour mettre du beurre dans ses épinards en proposant des cours privés payés rubis sur l'ongle.
Beaucoup de ceux qui s'investissent dans la transformation négative de l'école n'ont rien inventé. Il leur suffit de parcourir les revues qui vulgarisent à souhait et font dans la psychologie sociale de bazar pour construire le discours qui les aiderait à paraître savants.
Des enseignants hommes pour les garçons et des enseignantes pour les filles. Des écoles pour les garçons et des écoles pour les filles. Après le port obligatoire du foulard pour protéger les filles du regard masculin, voilà que l'on pense plus progressiste la séparation des genres !
M. B.
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