Algérie

Comment Halilhodzic pense battre la Gambie EQUIPE NATIONALE



Comment Halilhodzic pense battre la Gambie EQUIPE NATIONALE
La meilleure stratégie possible
«Je veux des combattants pour le déplacement en Gambie. Je veux des joueurs motivés, volontaires, ayant l'esprit de gagneurs et courageux dans le sens de gagner tous les duels.»
En faisant le bilan de ses 7 mois à la tête de la sélection nationale algérienne de football, le coach Vahid Halilhodzic compte changer le jeu des Verts en déplacement après avoir constaté que les joueurs partent avec l'idée de ne point perdre au lieu de jouer l'offensive. Vahid Halilhodzic a bien déclaré lors de l'émission «Football Magazine» de la Chaîne III de la Radio nationale qu'il a désormais «un plan de jeu pour les Verts. J'ai constaté que lors des matchs à l'extérieur les joueurs algériens partent avec l' idée de ne point perdre au lieu de jouer le jeu simple, c'est-à-dire autant défendre que tenter l'offensive. Et je veux que contre la Gambie, les joueurs soient prêts pour être combatifs, généreux dans les efforts, gagnent les duels et surtout qu'ils partent avec l'idée de gagner le match».
Voilà, en résumé la nouvelle stratégie de jeu préconisé par le coach Vahid Halilhodzic après 7 mois de réflexion, de prospection et d'analyse de l'évolution des Verts. «J'ai vu tous les matchs de l'Equipe nationale algérienne depuis 8 ans. Et je constate que les joueurs ont peur de jouer l'offensive en déplacement. C'est ainsi que je prépare le match de la Gambie depuis le début du mois de janvier, explique Vahid, avant de préciser: «Je n'ai pas encore choisi les joueurs qui effectueront le déplacement à Banjul, mais je sais ce que je cherche. Je prépare donc ce match contre la Gambie avec l'esprit de le gagner. C'est bien facile de le dire, remarque-t-il, mais de le concrétiser cela demande beaucoup de temps. Et ce temps-là, je ne l'ai pas.» Et pour parer à ce manque de temps, Vahid Halilhodzic compte uniquement sur les joueurs pour relever le défi. Ce qui explique bien pourquoi le coach des Verts insiste depuis le mois de novembre dernier sur la bonne condition physique que doivent avoir les joueurs pour prétendre être sélectionnables. Etre simplement sélectionnable, car être titulaire est une tout autre question. Et c'est ainsi que Vahid Halilhodzic précise: «Je veux des combattants pour le déplacement en Gambie. Je veux des joueurs motivés, volontaires, ayant l'esprit de gagneurs et courageux dans le sens de remporter tous les duels car désormais le joueur algérien ne devrait plus jouer en déplacement avec la peur de perdre. Il doit avoir cette assurance de gagner et donc d'oser et de risquer dans le jeu.» Et pour bien expliquer cette idée, le coach des Verts n'a pas hésité à rappeler son coaching lors du premier match face à la Tanzanie (1-1) en déplacement.
Là, raconte Halilhodzic: «Vers la fin de la rencontre beaucoup ont été surpris de me voir changer un joueur défensif par un attaquant. J'ai certes risqué car je pouvais bien perdre le match. Et puis, j'ai osé car je pensais surtout que je pouvais bien gagner cette rencontre au cas où l'on mettrait dedans une ou deux occasions créées.» Et c'est justement ce risque-là que Halilhodzic veut inculquer aux joueurs.
De plus, Vahid évoque deux paramètres à ne point négliger pour arriver à une équipe compétitive et qui cherche bien la gagne: il veut instaurer une discipline et un esprit de groupe. Il est important, dit-il, qu' «il y ait une bonne relation et communication entre les joueurs et les staffs. Il me faut un groupe solidaire. Un groupe qui sache bien se défendre et attaquer également. Les défenseurs ne doivent plus renvoyer uniquement la balle pour dégager leur camp, mais ils doivent nécessairement commencer à organiser l'offensive. Les attaquants doivent donc pouvoir débuter à partir de la ligne défensive. Chacun doit participer au jeu». Et là, bien que la comparaison n'est pas appropriée mais bien justifiée, Vahid explique que les joueurs de Barcelone effectuent 700 passes dans un match. Pour les Algériens ils ne dépassent pas la centaine. Alors qu'il faudrait en moyenne 400 passes dans un match. C'est dire que les Verts sont loin du compte et loin de cet esprit du jeu collectif. Et Vahid a en outre bien précisé: «J'ai fixé des règles à respecter et tous les joueurs y adhérent».
Ce qui veut dire que tout un chacun sait désormais à quoi s'en tenir pour gagner ce premier match des éliminatoires de la CAN 2013 à Banjul le 29 février prochain.


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